La majeure partie de notre expansion se fait en commission-affiliation, modèle qui a fait ses preuves. DDP vise 40 à 50 nouveaux magasins d’ici 2020.
Quels sont les fondamentaux et les spécificités de la marque-enseigne DDP, challenger du marché très concurrentiel du prêt-à-porter féminin ?
La marque DDP a vu le jour en 1996 dans la région bordelaise et s’impose aujourd’hui comme une des références du marché de la mode féminine et des accessoires avec un chiffre d’affaires de plus de 35 millions d’euros.
Notre cœur de cible est la femme de 35 ans. Dans la réalité, les collections DDP habillent les femmes âgées de 25 à 45 ans sensibles à l’univers de la mode, en quête de produits à la fois accessibles en termes de prix ; audacieux et différenciants quant au style. En magasin, le panier moyen s’établit à un peu plus de 80 euros. L’enseigne est souvent en concurrence directe avec des griffes telles qu’IKKS, Scotch & Soda ou Comptoir des Cotonniers.
La boutique DDP, voulue feutrée, cosy et vintage, dispose d’une superficie comprise entre 40 et 80 m² en emplacement n°1 ou 1 bis de centre-ville ou en centre commercial.
DDP dispose depuis trois ans d’un site marchand, en pleine croissance – le CA devrait bondir de 40 ou 50 % cette année comparé à 2013 – lequel nous permet de mettre en place de véritables synergies web to store pour générer du trafic dans nos magasins succursalistes comme affiliés.
Quelle est l’envergure de votre réseau de distribution en succursale et avec des partenaires affiliés ? Quel est votre rythme de développement ?
La chaîne compte aujourd’hui près de 140 points de vente en France et à l’international : 38 magasins en direct, 83 affiliés et 17 corners en grand magasin.
Cela fait plusieurs années que le développement du retail est un axe stratégique fort de la marque. Le réseau a beaucoup progressé à raison d’une dizaine d’ouvertures annuelles. Cette année, DDP a déjà notamment ouvert à Montpellier, Aix et Agen et devrait concrétiser au total 15 projets, principalement en centre-ville dans des agglomérations de plus de 25 000 habitants.
Outre les créations pures, nous procédons chaque année à une restructuration du parc selon les opportunités : relocalisation d’une boutique, agrandissement etc. Cela représente en moyenne 10 projets annuels. Les fermetures sont très rares car notre expérience nous permet de disposer d’un vrai savoir-faire quant à la qualité et au potentiel des emplacements.
A l’horizon 2020, DDP entend encore densifier son maillage français avec 40 ou 50 nouveaux magasins, en ciblant prioritairement la moitié Est en général, le sud-est en particulier. Le CA prévisionnel d’une boutique affiliée va être compris entre 300 et 400 000 euros.
Que vous apporte la commission-affiliation ? Quels profils d’entrepreneurs recherchez-vous et quelles sont les conditions d’accès financières au réseau ?
La majeure partie de notre expansion se fait en commission-affiliation. C’est un modèle économique que nous maîtrisons bien, qui a fait ses preuves. Pour DDP, il est très intéressant de pouvoir s’appuyer sur le savoir-faire des commerçants et sur leur connaissance du marché local. De leur côté, les affiliés bénéficient d’une marque forte et de tous ses outils marketing et logistiques.
Nous recrutons des commerçants déjà expérimentés dans le prêt-à-porter mais pas seulement, ainsi que des entrepreneurs possédant déjà plusieurs boutiques et éventuellement déjà sous contrat commercial avec d’autres enseignes nationales. Quelques-uns de nos partenaires ont développé plusieurs magasins DDP dans leur région.
Le candidat doit envisager un investissement total (hors local) de l’ordre de 1 000 euro du m². Le droit d’entrée est de 8 000 euros. Le taux de commission s’élève à 40 %. DDP est propriétaire des stocks et assure des réassorts réguliers en boutique. Au quotidien et durant toute la durée du contrat, la tête de réseau accompagne les affiliés, proposant régulièrement des formations et des séminaires sur les techniques de vente, la fidélisation clientèle…