Après avoir travaillé pendant des années dans le secteur des sondages, Nathalie Garde est devenue la première franchisée du réseau d’épicerie en vrac day by day. Un choix qu’elle ne regrette pas du tout.
Lorsqu’on décide de rejoindre une franchise, il faut se demander ce qu’on en sait pas faire soi-même et ce que le réseau peut vous apporter

Bien sûr il s’agissait d’un nouveau concept, sans historique, et elle savait que l’opération comportait un risque. « Mais, explique-t-elle, j’avais alors près de 50 ans et peu de chance de trouver autre chose, c’était donc maintenant ou jamais ». Il lui faudra un an pour mener à bien son projet. Elle négocie son départ auprès de son employeur et se laisse du temps, pour mettre toutes les chances de son côté : elle se documente beaucoup par elle-même, effectue des stages dans la boutique de Meudon, et apprend sur le tas. Pour implanter son point de vente, elle choisit Versailles, car, habitant dans les environs, elle n’aura plus de long trajets à effectuer comme précédemment. Et puis le potentiel de la ville est évident. Mais, le cœur de ville lui étant inaccessible pour des raisons financières, elle choisit un petit magasin de 50 m2, entouré de nombreux commerces, situé dans le quartier de Montreuil. Aidée par les fondateurs du réseau, elle réalise un prévisionnel « intuitif », comme elle le décrit elle-même. « Sans leur aide je n’aurai jamais pu ouvrir un commerce toute seule ». Quoi qu’il en soit, le résultat sera au rendez-vous. Dès la première année, le prévisionnel sera dépassé. Son secret : elle donne beaucoup de sa personne pour faire connaître son magasin : flyers, présence sur des marchés et des salons, publicité locale, organisation d’ateliers dans la boutique, animations avec des associations, dont Versailles zéro déchet par exemple. Aujourd’hui, sa clientèle vient de toute l’Ile-de-France, et même d’au-delà.
Le contact et l’échange avec la clientèle plaisent beaucoup à Nathalie Garde. Elle a également vu le réseau se doter d’outils de plus en plus perfectionnés, qui sont une aide pour l’activité : plate-forme logistique, rencontres régionales, séminaires annuelles. Mais elle est fière d’avoir été la pionnière. Et si day by day regroupe aujourd’hui une quarantaine d’unités, « c’est une enseigne qui reste à taille humaine », ce qui lui convient très bien. Quant à elle, son objectif est simple : elle voudrait bien trouver un local plus grand dans le quartier, afin pouvoir développer son activité dans de meilleures conditions.

