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      Beauté, bien-être : des créneaux porteurs en franchise

      Actu secteurs
      2 février 2018

      Le secteur de la beauté et du bien-être reste l’un des plus prolifiques du commerce indépendant sous enseigne. Coiffure, esthétique et minceur, notamment, ont la cote. Des créneaux qui devraient continuer à se développer dans les années à venir.

      Les enseignes du secteur de la beauté et du bien-être seront plus d’une quarantaine à exposer lors du prochain salon Franchise Expo, à Paris, fin mars. Près de 180 figurent par ailleurs dans notre annuaire en ligne des réseaux qui recrutent. Dans l’optique, l’esthétique, le maquillage, la parfumerie, la coiffure, la parapharmacie ou encore la diététique, les opportunités pour créer son entreprise sont donc nombreuses. Et les perspectives de réussite, réelles, en s’orientant vers les créneaux porteurs.

      La coiffure : un monde de franchises

      Avec 85 700 établissements occupant près de 190 000 actifs (Source : Union nationale des entreprises de coiffure, 2016), la coiffure occupe le 2ème rang des activités artisanales en France (après les entreprises de maçonnerie générale). La profession compte ainsi parmi les acteurs majeurs du commerce de proximité.

      salon de coiffure

      Une grande majorité des salons en activité (90 %) sont encore gérés  par des coiffeurs indépendants isolés. Mais la franchise a très tôt pris ses marques dans le métier et plusieurs groupes multi-enseignes se sont imposés sur le marché, dont Provalliance (Franck Provost, Jean-Louis David, Saint Algue, Coiff&Co…), Vog (Vog Coiffure, Tchip, Shampoo Expert…), Novaly (Frédéric Moreno, Jack Holt…) ou Dessange International qui, outre l’enseigne éponyme, déploie aussi la marque Camille Albane. Une enseigne positionnée sur le créneau haut de gamme, précisément celui qui s’en sort le mieux à l’heure actuelle. Camille Albane, qui fédère déjà plus de 300 salons de coiffure dans 14 pays, compte de fait parmi les franchises qui recrutent activement.

      Globalement, si les coiffeurs isolés peinent aujourd’hui à maintenir leur activité, la baisse de pouvoir d’achat des ménages ayant contraint leurs clientes à espacer les visites, les 10 % de salons de coiffure appartenant à des réseaux de franchise ou de licence de marque s’en sortent mieux, grâce à la capacité d’investissement et d’adaptation de leurs enseignes : développement de nouveaux services, de soins annexes, de la vente de produits ou encore de prestations pour hommes.

      L’esthétique, toujours attractive

      Le secteur des instituts de beauté foisonne d’enseignes déployées en franchise ou licence de marque. Certaines ont, à l’image d’Yves Rocher, Body Minute, Esthetic Center, Beauty Success, Carlance ou Guinot, choisi de rester généralistes. D’autres ont opté pour la spécialisation, dans l’épilation (Depil’Tech, Unlimited Epil…), la beauté des yeux (L’Atelier du Sourcil, Le Comptoir du Visage…) ou le bronzage (Point Soleil). La plupart propose, quoi qu’il en soit, à la fois des produits et des soins, avec ou sans rendez-vous et sur abonnement ou non selon les cas.

      Massage en institut de beauté

      A l’heure où des innovations permettent aux consommateurs de réaliser certains soins, réservés jadis aux professionnels, à leur domicile (épilateur laser, baignoire balnéo, manucure etc.) et alors que la grande distribution propose crèmes et autres produits de beauté à petits prix, les instituts exerçant en réseau (environ 1/3 des 42 000 existants) doivent toutefois continuer à se démarquer, par le conseil et le professionnalisme. C’est ainsi sur la convivialité et la proximité, alliées à de petits prix, qu’a bâti sa réussite le réseau Citron Vert, à la tête de près d’une centaine de franchises.

      A noter que le créneau de la manucure compte parmi les plus dynamiques du secteur en franchise. Ce qui n’a pas échappé au leader de la coiffure Provalliance qui, depuis 2014, déploie parallèlement à ses salons l’enseigne de bars à ongles et vernis Colorii, sous contrat de licence de marque.

      La diététique a faim de développement

      Selon l’institut TNS – Sofres, 55 % des Français voudraient perdre du poids. Oubliés, toutefois, les régimes drastiques et privations diverses. Ceux qui décident de mincir inscrivent désormais leur démarche dans le cadre d’une recherche globale de bien-être et de santé. Les consommateurs privilégient le recours à l’effort physique – le succès de la course à pieds et des salles de fitness en témoigne. Et à une stratégie raisonnée de suivi alimentaire, sur le long terme, d’où l’engouement actuel pour les solutions de conseil et de coaching en diététique.

      Si l’Espagnol Naturhouse a montré la voie sur ce

      créneau, en franchise, il a été rejoint ces dernières années par plusieurs autres concepts spécialisés. A l’image de DietPlus, qui propose à ses clients un programme de rééquilibrage en trois volets : bilan personnalisé, suivi hebdomadaire par un coach et vente de compléments alimentaires. Ou de RNPC – Ethique et Santé, qui s’appuie sur des diététiciennes nutritionnistes diplômées pour proposer des programmes sur mesure de perte et de maintien de poids.

      Ces réseaux physiques devront toutefois à l’avenir se méfier de la concurrence des solutions on-line de coaching et de suivi minceur, qui rencontrent un succès grandissant. Sans doute en adoptant eux-mêmes une stratégie omnicanale réfléchie et efficace.

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