Avant de poser ses valises en Charente-Maritime, Damien Geoffroy a eu mille vies. Epanoui sur le plan professionnel aux côtés du réseau Les Comptoirs de la Bio, il a décidé d’ouvrir un second magasin. Un parcours pour le moins inspirant !
Damien Geoffroy, 48 ans, est ce que l’on appelle un homme qui a roulé sa bosse. Avant de se lancer dans l’aventure commerciale avec le réseau Les Comptoirs de la Bio, il fut tour à tour : barman d’hôtel de luxe, responsable de stand aux Galeries Lafayette, expatrié dans le commerce aux Caraïbes (avec son épouse), maçon (après six mois de formation), agent immobilier, guichetier de banque, désosseur dans un abattoir (« le métier était difficile, mais on gagnait bien sa vie ! ») ou encore chargé de recrutement dans une boite d’intérim. « J’ai fait le compte, j’ai dû travailler dans près 80 entreprises », sourit-il.
Mais quelle mouche l’a donc piqué, il y a près de six ans, quand il s’est enfin posé aux côtés de l’enseigne Les Comptoirs de la Bio ? « Il y a sept ans, à Royan, où nous étions installés avec mon épouse, nous avons appris qu’un magasin Biocoop était mis en vente. Après réflexion, nous avons décidé de le racheter, mais à condition de faire tomber l’enseigne. » L’affaire est conclue et les deux entrepreneurs en herbe baptisent leur point de vente « Bio et Soleil ». Les mois passent. Surgit alors un phénomène en France : la multiplication, sur le territoire, des concepts de points de vente alimentaires bio. « A Royan et son agglomération, nous nous sommes retrouvés, en quelques mois, à cinq magasins, se souvient Damien Geoffroy. Face à cette concurrence, nous n’avons pas voulu rester seuls. L’idée nous est alors venue de nous rapprocher d’un groupement. Nous avons rencontré le patron des Comptoirs de la Bio, et le courant est très bien passé. De plus, j’ai senti une enseigne qui véhiculait de vraies valeurs humaines. » Pour le couple d’entrepreneurs, l’aventure avec Les Comptoirs de la Bio peut alors commencer ! « Et depuis, je suis super heureux » lâche-t-il.
« Les équipes de l’enseigne sont toujours à notre écoute, toujours disponibles. Les adhérents sont leur priorité. Et ça, ça n’a pas de prix. »
Installé, plus précisément, dans une zone commerciale de Vaux-sur-Mer (Charente-Maritime), son magasin s’étire sur 150 m². « Je dois avouer que nous faisons un beau chiffre d’affaires, dit-il. Depuis que nous l’avons fait basculer sous enseigne Les Comptoirs de la Bio, il a doublé ! » Pour autant, notre homme n’a pas voulu en rester là : « Début février 2022, j’ai ouvert un deuxième magasin Les Comptoirs de la Bio à quelques kilomètres, à Saint-Georges-de-Didonne, sur 140 m², après avoir racheté, aux enchères, l’aménagement intérieur d’un autre point de vente. Et sur cette opération, je dois dire que j’ai été très bien conseillé par la tête de réseau. » Portant son regard sur l’accompagnement dont il a pu bénéficier depuis ses débuts, il confie : « Les équipes de l’enseigne sont toujours à notre écoute, toujours disponibles, par exemple lorsqu’il s’agit de répondre à une question concernant la logistique. Pour résumer, les adhérents sont leur priorité. Et ça, ça n’a pas de prix. » On se risque à une dernière question : « Comment expliquez-vous le repli du marché du bio en France ? » « C’est très difficile à analyser, dit-il. Mais ce qui est sûr, c’est que ça ne va pas durer. Le bio reste un marché structurellement porteur. »