En quatre ans, le réseau Le Comptoir de Mathilde s’est fait un nom dans le secteur de l’épicerie fine et du chocolat et espère atteindre bientôt la centaine de boutiques.

Spécialisé dans l’épicerie fine et les chocolats, le concept Le Comptoir de Mathilde a vu le jour en 2007 dans la Drôme. Créé par Richard Fournier et son épouse, il s’agissait d’une boutique dotée d’une décoration rustique à l’instar des magasins d’autrefois. L’accueil de la clientèle les a poussés à fabriquer eux-mêmes l’ensemble des produits proposés, dont la spécialité de la maison, le baba au rhum. En 2008, ils décident de compléter l’offre avec une gamme de chocolaterie. En 2013, ils déménagent leur laboratoire dans un bâtiment de 3 200 m², avec un matériel performant pour la fabrication de la pâte à tartiner, ainsi que 3 lignes de fabrication de chocolat (deux dédiés au coulage et une à l’enrobage), ce qui permet de réaliser de nombreuses collections nouvelles.
Le fabricant, qui historiquement fournissait de grandes enseignes comme Hédiard ou La Grande Épicerie (Bon Marché) a donc développé en parallèle un réseau de boutiques. Elles s’implantent sur des emplacements numéro un, dans les rues piétonnes de villes grandes et moyennes, sur des surfaces à 50 à 70 m², mais aussi en galerie marchande ou en centre commercial. La chaîne vise aussi des agglomérations plus petites mais bénéficiant d’un fort attrait touristique. Elle propose aujourd’hui chocolats, pâtes à tartiner, alcools (pastis coloré, cocktails) et condiments (huiles d’olives, vinaigres, moutardes…). Un point de vente réalise, selon la tête de réseau, un chiffre d’affaires moyen de 400 000 euros, pour un panier client allant de 20 à 25 euros.

