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      Maxime Charbonnier, fondateur de la franchise Best Bagels - Interview du 29 septembre 2017

      Interview
      29 septembre 2017

      Nous voulons nous implanter des restaurants Best Bagels en franchise dans toutes les grandes villes de France.

      Maxime Charbonnier, franchise de restauration rapide Best BagelsVotre réseau de restauration rapide spécialiste du bagel revendique douze ans d’expérience : quelles ont été les grandes étapes de son développement ?

      J’ai ouvert le premier restaurant Best Bagels à Lyon en janvier 2005, après plusieurs séjours aux Etats-Unis. J’y ai découvert une forme de restauration rapide dite « fast and casual » assez peu présente en France et je me suis dit qu’en important un produit comme le bagel, on pouvait approcher cette forme de proposition en France. Dès le départ, j’ai travaillé sur l’hypothèse de pouvoir dupliquer le concept.

      Après avoir exploité le premier restaurant Best Bagels avec mon épouse, j’ai ouvert en 2009 un deuxième point de vente en propre près de la place Ampère, toujours à Lyon. Cela m’a permis de mieux comprendre les mécanismes de transmission du savoir-faire.

      Ensuite, deux établissements ont ouvert en franchise en 2012, à Lyon et à Dijon, suite aux demandes de personnes proches qui voulaient prendre l’enseigne. Puis deux nouvelles unités ont vu le jour à Lyon en 2016, dans le quartier de la Croix-Rousse et Cours Gambetta, dans le 7ème arrondissement.

      Aujourd’hui, Best Bagels comporte six restaurants dont quatre en franchise : cinq à Lyon et un à Dijon.

      Depuis quelques années, le marché français du bagel est devenu très concurrentiel : quel est le positionnement de Best Bagels par rapport aux autres réseaux ?

      Best Bagels était là avant la mode : aujourd’hui, on est en plein dedans, est on espère être encore là après ! Dès le début, nous avons misé sur la qualité de l’offre : nous proposons une quinzaine de recettes, et nous ne souhaitons pas en changer tous les ans. Au contraire, nous voulons créer des best-sellers, des goûts qui marquent le palais des clients.

      Best Bagels se distingue aussi par la qualité de l’accueil, en pratiquant le service à table : c’est unique sur le marché. Le service à table représente 70 % de nos ventes, contre 30 % pour la vente à emporter.

      Restaurant franchisé Best Bagels à DijonUn de nos marqueurs forts, c’est une ambiance chaleureuse dans le point de vente. C’est pourquoi le local doit faire ressortir la personnalité du franchisé : Best Bagels n’est pas un concept hyper standardisé, le franchisé va pouvoir ajouter une touche de décoration personnelle.

      Enfin, Best Bagels puise sa véritable inspiration dans les deli’s new-yorkais, ces épiceries-boutiques de quartier : notre concept est unique en France sur ce duo d’activités. Comme là-bas, nos points de vente sont ouverts 7 jours sur 7 non-stop de 11h30 à 23h.

      Aujourd’hui, la vente de produits d’épicerie et gadgets représente entre 5 et 10 % du chiffre d’affaires,  une proportion qui a baissé par rapport au lancement du concept car on trouve plus facilement ces produits en ligne. Mais nous allons conserver cette offre car elle génère de la vente additionnelle et reflète bien l’univers que l’on veut dupliquer.

      Quels sont vos objectifs de développement en franchise ?

      Au départ, Best Bagels a mené un développement un peu concentrique, concentré sur la région Rhône-Alpes, par prudence et aussi par volonté de bien tester tous les mécanismes de duplication.

      Aujourd’hui, tout est calé. C’est pourquoi nous affichons notre volonté de sortir de nos frontières rhônalpines : Best Bagels a sa place dans toute la France. Nous n’avons plus de priorité régionale : nous voulons nous implanter dans toutes les grandes villes de France.

      Nous ne voulons pas agrandir le réseau à n’importe quel prix : notre priorité sera toujours la qualité du projet du franchisé. Nous n’avons de comptes à rendre qu’à nos clients et nos franchisés : cela nous laisse la liberté d’entreprendre et de nous développer à notre rythme.

      Mais nous avons une volonté ferme de développement car le bagel a le vent en poupe en ce moment. C’est un produit qui correspond à son temps : plus « healthy » que le burger, il représente la restauration rapide dans le bon sens du terme.

      Quelles villes et quels emplacements ciblez-vous en priorité ?

      Nous avons une approche très terrienne de l’étude de marché : nous recherchons d’abord un entrepreneur motivé et intéressé par le concept qui partage nos valeurs. Ensuite, nous recherchons la ville d’implantation, puis le local le plus intéressant.

      Aujourd’hui, nous n’avons pas de priorité : Paris, Lille, Toulouse ou Bordeaux sont des villes hyper intéressantes pour y implanter un restaurant Best Bagels en franchise.

      Nous avons la volonté de développer le réseau en centre-ville de villes moyennes à grandes, à partir de 200 000 habitants, mais nous étudions aussi les projets qui ne rentrent pas dans ce cadre.

      Quant au local, nos implantations actuelles ont surface commerciale comprise entre 50 et 70 m². Nous ne misons pas sur le développement de corners mais de véritables boutiques situées en centre-ville, dans les quartiers commerçants. Car Best Bagels est aussi un concept culturel, une « bulle d’Amérique », à la fois restaurant et épicerie américaine.

      Quel profil faut-il avoir pour devenir franchisé Best Bagels ?

      Il faut aussi avoir à cœur de développer ce projet pas seulement pour des raisons purement financières, ni d’une manière opportuniste mais avec une vision à plus long terme. De notre côté, le bagel était un projet de vie, c’est pourquoi nous cherchons un partage de valeurs avec nos futurs franchisés.

      Ces critères humains sont importants, mais nous avons aussi des critères entrepreneuriaux : avoir une expérience en management, en gestion d’un centre de profits, le sens de la responsabilité. L’implication personnelle dans le restaurant est également un prérequis.

      Sur le plan financier, pour devenir franchisé Best Bagels, l’apport personnel nécessaire en moyenne constatée, pour être crédible auprès du banquier, est de 70 000 €. Le droit d’entrée s’élève à 10 000 € HT et la redevance représente 6,5 % du chiffre d’affaires HT.

      70 000 €
      Apport personnel
      10 000 €
      Droit d'entrée
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