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      Témoignages de franchiseurs : leurs exigences financières - Brève du 22 mars 2024

      Brève
      22 mars 2024

      Quels sont les investissements à prévoir pour rejoindre votre réseau ? Comment accompagnez-vous vos franchisés face à l’inflation et à la hausse des prix de l’énergie ? Vingt-deux franchiseurs ont répondu à nos questions : voici leurs témoignages.

      L’intégralité de ces interviews sous forme de podcasts est à retrouver ici

      Thomas Alligier, Responsable développement, Avenir Rénovations

      Thomas Alligier, Responsable développement, Avenir RénovationsL’investissement total à prévoir est de 60 000 € et nous demandons un apport personnel de 20 000 €, qui permet aux candidats d’être mis en relation avec nos partenaires bancaires afin d’obtenir leur financement. Sachant que, sur ces 60 000 €, un tiers est consacré à la stratégie digitale, ce qui permet à chacun de nos franchisés d’obtenir, tous les mois, 20 à 30 contacts qualifiés.

      Xavier Billiet, Directeur du développement, Pompes Funèbres de France

      Xavier Billiet, Directeur du développement, Pompes Funèbres de FranceAfin de rejoindre le réseau Pompes Funèbres de France, nous exigeons un droit d’entrée qui s’élève, en 2024, à 25 000 € hors taxes. Quant à l’enveloppe globale d’investissement, elle varie entre 100 et 110 000 €. Je précise que les 25 000 € de droit d’entrée y sont inclus. Ainsi, c’est une enveloppe d’une valeur de 100 à 110 000 € qui vous permettra d’aménager une agence au concept et aux couleurs du réseau Pompes Funèbres de France.

      Olivier Pasini, Directeur général du réseau GlassAuto

      Olivier Pasini, Directeur général, SiligomAfin d’ouvrir un centre GlassAuto, il convient de prévoir un investissement de 30 000 €. Avec cet investissement, le franchisé pourra équiper son atelier, tout en s’équipant également d’un outil de calibrage de caméras embarquées, appelé outil ADAS, qui est un élément essentiel au sein d’un atelier de vitrage.

      Olivier Lebreuilly, Président de l’enseigne Boulangerie Sophie Lebreuilly

      Olivier Lebreuilly, Président de l’enseigne Boulangerie Sophie LebreuillyL’enveloppe d’investissement est variable en fonction de la cellule récupérée, ainsi que de l’importance des travaux à réaliser. En moyenne, il faut compter entre 800 000 et 950 000 €. Avec 900 000 €, vous avez une boutique clé en main, avec tout le matériel, la formation et le premier plan de communication. A noter : nous ne faisons aucun rachat de fonds de commerce, nous privilégions les créations.

      Jenna Sebki, Responsable développement franchise, Carré d’Artistes

      Jenna Sebki, Responsable développement franchise, Carré d’ArtistesLe budget pour ouvrir une galerie Carré d’Artistes va dépendre de la taille du local initial. Nos galeries ont une surface moyenne de 45 mètres carrés. De manière générale, nous sommes sur un budget moyen de 300 000 € pour un local de 50 mètres carrés. Dans ce budget, on inclut le droit au bail, les travaux au sein de l’espace commercial, le concept d’aménagement ainsi que les fournitures. Toutes nos œuvres sont en dépôt-vente, ce qui permet aux franchisés de ne pas avoir à financer un gros stock, mais plutôt d’être facturés mensuellement.

      Thierry Douvier, Directeur général, Iron Bodyfit

      Thierry Douvier, Directeur général, Iron BodyfitLes principaux équipements à financer sont les machines, puisque chaque studio Iron Bodyfit est composé de machines d’électrostimulation de la marque Miha Bodytec. En termes d’investissement, c’est extrêmement variable puisque cela dépend des travaux ainsi que du local du franchisé. Mais en moyenne, l’investissement se situe entre 120 000 et 160 000 €.

      Margaux Morgando, Président et directrice du développement, Cap Cession

      Margaux Morgando, présidente et directrice du développement, Cap CessionAfin de se lancer au sein du réseau Cap Cession, l’investissement demandé est de 25 000 €. Une redevance annuelle de 1 200 € est également demandée. Cela comprend, entre autres, l’exclusivité sur l’intégralité d’un département, la formation, l’accès à tous les outils du back office ainsi qu’un accompagnement quotidien. Nous sommes très proches de nos franchisés et échangeons quotidiennement avec eux.

      Florent Racot, Directeur développement, Class’croute

      Pour ouvrir une franchise Class’croute, nous demandons un apport personnel compris entre 100 et 150 000 €. Quant à l’investissement global, comprenant les travaux, le droit d’entrée et l’achat de matériel, il varie entre 300 et 350 000 €. Cependant, avec 100 000 € d’apport, on peut facilement aller voir nos partenaires bancaires afin d’obtenir un prêt et de se lancer en franchise chez Class’croute.

      Aurélie Miribel, Présidente du réseau Cimm Immobilier

      Aurélie Miribel, Présidente du réseau Cimm ImmobilierLe budget dépend surtout du secteur dans lequel on se lance ainsi que du prix du local. Si l’on prend en compte le besoin en fonds de roulement, l’enveloppe peut varier entre 60 000 et 80 000 €, voire jusqu’à 100 000 € en fonction du secteur.

      Karyn Contassot, Chargée de recrutement des franchisés, Burger King :

      Nous demandons un apport personnel minimum de 250 000 €, auxquels s’ajoutent 50 000 € de droits d’entrée. Le contrat, quant à lui, est de 9 ans plus 9 ans. Nous sommes donc sur un engagement assez long, ceci étant bénéfique pour le franchisé.

      Valéria Paul, Présidente fondatrice de l’enseigne Studio Valéria Paul

      Valéria Paul, Présidente fondatrice de l’enseigne Studio Valéria PaulL’investissement à prévoir peut varier entre 80 000 et 135 000 €, en fonction du nombre de postes désirés. Le candidat devra apporter un minimum de 80 000 € pour deux postes, et environ 135 000 € pour trois postes. Cet apport pourra s’élever à 150 000 € si les matériaux choisis sont haut de gamme.

      Pierre Champomier, Directeur du réseau Bureau Vallée

      Pierre Champomier, Directeur du réseau Bureau ValléeSur un format « Superstore », c’est-à-dire en périphérie de ville sur environ 500 mètres carrés de surface, il faut prévoir un apport personnel d’environ 100 000 € ;  et environ 70 000 € pour un format « City » (en centre-ville).

      Pauline Moquet, Directrice générale de Daniel Moquet

      Pauline Moquet, Directrice générale de Daniel MoquetL’investissement à prévoir pour ouvrir une franchise Daniel Moquet signe vos allées est de 250 000 €. C’est un investissement qui est assez lourd puisqu’on investit dans des engins. Par contre, pour Daniel Moquet signe vos clôtures et Daniel Moquet signe vos jardins, on a des investissements inférieurs. On est aux alentours de 180 000 € puisqu’on a un peu moins de matériel. Et donc, il faut à peu près 40 000 € d’apport personnel pour demander un prêt.

      Thomas Bedun, Directeur du réseau Envia Cuisines

      Thomas Bedun, Directeur du réseau Envia CuisinesChez Envia Cuisines, nous avons une approche particulièrement simple et pragmatique de la création d’entreprise. Nous avons limité tous les coûts, de sorte qu’avec seulement 40 000 € d’apport personnel, nous puissions monter un projet partout en France.

      Philippe Langohr, Co-fondateur du réseau Dietplus

      Philippe Langohr, Co-fondateur du réseau DietplusL’avantage c’est que nous sommes référencés auprès de toutes les banques, notamment grâce à notre notoriété. Il faudra compter un budget entre 50 et 80 000 €, cependant, un franchisé ayant un apport de 5 000 € pourra être couvert par un de nos partenaires bancaires. Par ailleurs, certains franchisés, étant fortement motivés, ont pu réussir à monter un dossier de financement sans le moindre apport.

      Matthieu Hagel, Fondateur de l’enseigne MH Déco

      Matthieu Hagel, Fondateur de l’enseigne MH DécoChez MH Déco, les droits d’entrée sont fixés à 6 000 € hors taxes. Le gros avantage que notre métier nous confère, c’est que nos architectes d’intérieur vendent du service. Ils ont donc un investissement global qui est relativement faible. Nos architectes travaillent de chez eux. Ils ne doivent financer que leur assurance, leurs logiciels, leur ordinateur ainsi que quelques frais d’entrepreneur. Aujourd’hui, nous demandons donc un investissement global à hauteur de 15 000 €, parce qu’au-delà des droits d’entrée, comme tout entrepreneur, ils vont avoir, les premières années, des frais de communication, de mise en place. Cependant, nous restons un réseau plutôt accessible en termes de finances.

      Guillaume Desobry, Directeur général Waffle Factory

      Guillaume Desobry, directeur général Waffle FactoryL’investissement global hors pas de porte et hors droit d’entrée est très variable. Ce dernier se situe entre 250 000 et 300 000 € pour la création d’une boutique ou d’un kiosque.

      Agathe Domingues, Responsable commerciale et développement Body Minute

      Agathe Domingues, Responsable commerciale et développement, Body MinuteIl existe deux types d’investissement et d’attentes financière par rapport à nos candidats. Pour une franchise, nous avons besoin d’un apport entre 30 et 40 000 €. Après, nous avons des opportunités de mise en location-gérance d’instituts qui appartiennent au groupe, et qui permettent à des candidates qui ont envie de se lancer dans un projet de création d’entreprise dans les métiers du bien-être et de la beauté, sous l’enseigne Body Minute, avec un apport beaucoup plus faible.

      Evelyne Batut, Responsable développement Temporis

      Evelyne Batut, Responsable développement, TemporisAu sujet de l’investissement, nous sommes sur un montant de 140 000 €, qui comprend l’investissement matériel avec la vitrophanie, l’aménagement intérieur, le mobilier, l’équipement informatique ainsi que les travaux du local à hauteur de 35 000 €. Ensuite, nous avons le droit d’entrée qui est de 39 500 € et le besoin en fonds de roulement qui s’élève à 36 000 €.

      Frédéric Possel, Directeur du développement Activ Travaux

      Frédéric Possel, Directeur du développement, Activ TravauxNous avons fait le choix d’être assez compétitifs, c’est pourquoi le droit d’entrée pour prétendre à l’ouverture d’une implantation Activ Travaux est fixé à 18 000 €. Nous demandons également un budget total de 48 000 €, dont 8 000 € d’apport, afin de pouvoir intégrer les différents postes de dépenses qu’il peut y avoir lorsque l’on démarre son activité. Nous avons une offre très incitative pour pouvoir se lancer à moindre coût et devenir opérationnel très rapidement.

      Maxime Gérard, Fondateur de Cuisines Venidom

      Maxime Gérard, Fondateur de Cuisines VenidomIl faut évidemment investir dans le camion magasin. L’aménagement, autrement dit l’exposition à l’intérieur du camion, est financé sous forme de crédit-bail. Cela représente un peu moins de 50 000 € entre le camion et l’agencement intérieur. Et ensuite, tout ce qui est droit d’entrée, formation, pack de communication avec les flyers, tout est fourni au démarrage. C’est un vrai projet clé en main puisque l’on fournit le camion-magasin. Tous les éléments annexes représentent 50 000 € également. Donc, l’ensemble de l’investissement est de 100 000 € et avec 17 500 € d’apport, on commence à monter les dossiers de financement auprès des banques.

      Jean-Loup Wirotius, Directeur marketing de Vitalis Médical

      Jean-Loup Wirotius, Directeur marketing, Vitalis MédicalLe candidat devra verser 35 000 € de droits d’entrée. Vitalis Médical c’est vraiment une franchise hyper accessible et, tout mis bout à bout, avec les locaux, le paiement d’un premier salarié, c’est un projet à un peu moins de 100 000 €.

      Alimentaire et restauration : quel accompagnement face à l’inflation ?

      Olivier Lebreuilly, Président de l’enseigne Boulangerie Sophie Lebreuilly

      La force de notre modèle c’est que nous ne sommes pas que boulangers, nous sommes un véritable lieu de gourmandise à 360 degrés. Et cela nous permet d’avoir des unités réalisant, en moyenne, 1,2 M€ de chiffre d’affaires. La partie boulangerie est importante, mais la partie restauration vient la compléter, et c’est ce qui nous permet, aujourd’hui, d’absorber ces hausses d’énergie qui sont présentes et ainsi de faire face à cette inflation. De plus, les investissements que l’on fait en termes de machines nous permettent également de bien réguler nos fours à sole. Les nouveaux matériaux que nous utilisons nous permettent de faire attention. Je dirais donc que le sujet de l’énergie est derrière nous. En revanche, là où nous avons une réelle vigilance à avoir, c’est sur la partie matières premières où nous avons connu une année 2023 assez difficile. On sent aujourd’hui, en 2024, que la farine et les œufs sont entrain de baisser, on est donc sur un marché qui se détend un peu. La chance que l’on a, c’est que nos clients ont toujours été au rendez-vous et ce, même lorsque nous avons dû augmenter nos prix. De plus, nous proposons à l’ensemble de nos clients une carte de fidélité digitale qui leur offre une remise de 5 %, ce qui est un bon moyen pour garder sa clientèle au sein d’un contexte inflationniste.

      Florent Racot, Directeur développement, Class’croute

      Franchise Restauration Class Croute Florent Racot

      Pour faire face à ce contexte inflationniste, nous avons une équipe « Offre, recherche et développement » qui est sur le terrain, au quotidien, et qui vient maitriser les évolutions tarifaires des matières premières. L’impact est plutôt positif pour la clientèle car nous retirons les produits chers et nous n’augmentons pas nos tarifs. Nous révolutionnons donc en permanence l’offre produit, afin d’apporter des produits alignés avec les besoins de nos consommateurs. Nous réajustons en permanence nos recettes afin d’accompagner nos franchisés dans des coûts-matières qui sont extrêmement adaptés au niveau inflationniste du moment. Par rapport à la hausse du cout de l’énergie, notre objectif est de centraliser et de massifier la demande en nous rapprochant de partenaires.

      Karyn Contassot, Chargée de recrutement des franchisés, Burger King

      Karyn Contassot, Chargée de recrutement des franchisés, Burger King FranceC’est tout l’intérêt d’avoir la force d’un groupe et c’est pour ça que nous, comme d’autres grandes franchises, réussissons à traverser cette crise et cette période inflationniste relativement sereinement. Nous avons travaillé sur de la simplification opérationnelle, ainsi que sur de l’optimisation opérationnelle, afin de gagner en énergie, en dépenses ainsi qu’en colisage. Nous avons, à la fois, travaillé sur de la logistique comme sur de l’optimisation. Nous avons travaillé sur tous ces aspects afin de permettre d’absorber les hausses là où les prix ont un peu trop augmenté. Nous avons environ 300 personnes au siège qui travaillent, au quotidien, dans l’intérêt des franchisés, afin qu’ils puissent réussir.

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