Snacking, burger, bagel, pizza… La restauration rapide sous enseigne est l’un des marchés les plus séduisants pour se lancer en franchise. Découvrez les priorités d’implantation des enseignes qui recrutent : régions, villes, emplacements et surfaces.
Devenir franchisé en restauration rapide en rejoignant une enseigne qui recrute c’est se positionner sur un marché porteur, bénéficier de la notoriété et du savoir-faire mis au point par le franchiseur.
Mais l’emplacement reste une condition essentielle à la réussite, c’est pourquoi il faut impérativement respecter les critères d’implantation définis par la tête de réseau. Et bien sûr mener une véritable étude de marché pour valider la faisabilité de votre projet.
Selon la clientèle ciblée par l’enseigne et son modèle économique, ses priorités d’implantation peuvent être très différentes : développement national ou régional dans un premier temps, grandes agglomérations ou petites villes, centre-ville ou périphérie, grandes surfaces pour la consommation sur place ou petites surfaces pour la vente à emporter : chaque réseau a sa stratégie, qui peut d’ailleurs se décliner sur plusieurs formats.
Snacking : des points de vente de 60 à 160 m²
Pour implanter ses points de vente de 60 à 160 m², Brioche Dorée cible les villes de plus de 100 000 habitants. La chaîne veut notamment renforcer son maillage dans certaines grandes villes où elle est déjà présente en succursale car, compte tenu de sa zone de chalandise (centre-ville, centres commerciaux et unités urbaines de plus de 40 000 habitants), elle peut multiplier les points de vente comme à Rennes, où l’on compte une dizaine de Brioche Dorée, en centre-ville et en périphérie.
La Croissanterie développe sur toute la France des boutiques de 80 à 120 m² qui s’intègrent au cœur 
des villes de plus de 50 000 habitants et dans les centres commerciaux de plus de 30 boutiques, ou encore sur les sites de transport (gares, aéroports). Ses points de vente comportent 3 espaces distincts : vente à emporter, espace déjeûner et lounge pour le goûter. Si la création d’un restaurant de centre-ville nécessite un investissement lourd, les implantations en lieux de flux ont un coût plus faible, qui permet au réseau d’ouvrir plus de points de vente avec le même budget.
Conçu pour une zone de chalandise de 20 000 habitants, le concept Tart’in Café nécessite un local de de 90 à 120 m² pour pouvoir y proposer de la vente à emporter et une petite restauration assise. Le réseau cible en priorité des emplacements comme les zones de bureaux, les zones d’activité commerciale (ZAC) ou encore les axes de passage.
Terminaux de cuisson : 120 m² en moyenne
Le développement de La Mie Câline s’est d’abord fait dans l’Ouest, la Vendée étant le berceau de la famille Barreteau, pour s’étendre progressivement sur tout le territoire. Après s’être longtemps spécialisée dans l’implantation de points de vente en cœur de ville, l’enseigne s’est ouverte récemment à la périphérie, afin de s’adapter à l’évolution des habitudes de consommation. Ses magasins, d’une surface de 120 m² en moyenne, sont situés en emplacement n°1, dans des agglomérations de plus de 10 000 habitants.
Originaire du Luxembourg, où elle compte 60 points de vente, Fischer recrute, pour l’instant, exclusivement dans la région Est de la France, où elle est présente depuis 2010. L’enseigne souhaite y ouvrir avec des partenaires indépendants des magasins (de 120 m² en moyenne) en centre-ville, centre commercial ou périphérie, sur des emplacements « incontournables et de premier ordre » dans de villes comme Strasbourg, Verdun, Nancy ou encore Epernay.
Bagel : de 7 à 70 m²
A travers l’ouverture de restaurants franchisés en province et à Paris, dans les centres-villes, les centres commerciaux, les gares (à Rennes et Paris-Gare de l’Est), les aéroports (à Toulouse-Blagnac) ou sur autoroute (en Auvergne), Bagel Corner poursuit l’objectif de devenir le « leader européen du bagel en petite surface ».
Le réseau développe pour cela plusieurs modules, depuis le kiosque de 7 à 20 m² jusqu’au restaurant de 40 à 70 m². Bagel Corner implante aussi des points de vente éphémères, comme au siège social de Google France à Paris, sur les toits des Galeries Lafayette, boulevard Haussmann, ou au restaurant d’entreprise de la Tour Accor Hotels, à Issy-les-Moulineaux.
Pizza : de 11 à 60 m²
Constitué à l’origine d’un simple kiosque de 11 m² environ, le concept Kiosque à Pizzas cible des 
implantations en proche périphérie d’agglomération sur des axes à forte fréquentation, de préférence sur des parkings de centres commerciaux, boulangeries ou stations de lavage. La chaîne vise des petites villes « capables d’offrir des zones de chalandise de 3 à 10 000 habitants dans un rayon de 7 km ».
Dans les grosses agglomérations, où le positionnement des kiosques est plus difficile, l’enseigne préconise l’aménagement de locaux de 30 à 50 m² pour créer des boutiques Kiosque à Pizzas. Ces dernières s’implantent en centre-ville (près des facultés, d’un cinéma, d’un vidéo club, d’un supermarché, sur une place de marché…).
« Réseau N°1 en Midi-Pyrénées », Tutti Pizza, d’abord développé exclusivement dans sa région d’origine, mène depuis quelques années un développement national, et ouvre des unités franchisées de vente à emporter et livraison sur 50 à 60 m² dans des villes de 3 000 à 5 000 habitants.
Ciblant en priorité les régions Ouest, Aquitaine, Occitanie et Pays de la Loire, et des villes comme Albi, Agen, Colomiers ou Villefranche, l’enseigne s’implante en centre-ville ou sur les grands axes de circulation. Depuis 2014, Tutti Pizza a aussi installé trois distributeurs automatiques de pizzas, accessibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, en complément de points de vente traditionnels.
