A la tête de deux boutiques de prêt-à-porter florissantes dans des villages du Pays Basque, Anne-Laure Arruabarrena lance aujourd’hui son concept, Les Bohémiennes, en franchise par affiliation.
Les Bohémiennes fait le pari de la revitalisation 
Une vie hors des centres commerciaux
La commerçante a commencé en vendant des bijoux dans son village d’Ascain (4 200 habitants), près de Saint-Jean-de-Luz. Puis des collections de pochettes, tee-shirt et autres vestes… « Peu à peu l’offre de ma boutique s’est enrichie. Et en 2016, le concept Les Bohémiennes était né », témoigne Anne-Laure Arruabarrena. Pour séduire et fidéliser la clientèle locale, elle privilégie les jolies pièces de marques confidentielles. « Il s’agit à la fois de contourner la concurrence d’internet et celle des grandes enseignes présentes en ville », explique-t-elle. Et ça marche.
En 2018, l’entrepreneuse a ouvert un deuxième magasin à Saint-Jean-Pied-de-Port (1 580 habitants). Ensemble, ses deux succursales réalisent aujourd’hui près de 500 000 euros de chiffre d’affaires. De quoi lui laisser entrevoir un vrai potentiel de développement du modèle partout en France. « D’autant que de nombreuses communes sont demandeuses et donc prêtes à soutenir l’installation de commerces sur leurs territoires, précise-t-elle. Et qu’il existe une demande de plus en plus forte de la clientèle pour une offre mode de proximité, hors des galeries marchandes et des centres-villes saturés ».
Une franchise accessible avec 20 000 €

Article paru dans le numéro 270 de la Revue Numérique – Lisez plus d’articles du numéro 270 en cliquant sur ce lien
		

