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      8 min

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      MP3 (8.13 Mo)

      Dirigeante fondatrice de la franchise de garde d’enfants à domicile Babychou, Claire Lanneau, revient sur l’évolution de son savoir-faire pour l’adapter à la situation sanitaire et sur les perspectives de son métier.

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      Transcription du podcast

      Claire Lanneau, bonjour, vous êtes dirigeante fondatrice de la franchise de garde d’enfants à domicile Babychou. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

      Merci à vous.

      Ma première question est la suivante quel est l’impact de la crise sanitaire et de ce troisième confinement sur l’activité du réseau Babychou?

      Fort heureusement, l’impact de ce troisième confinement est bien moindre que celui des premiers et deuxième confinement. Disons que le premier, ça a été très simple, comme les écoles ont fermé et que les parents étaient tous à la maison, notre activité qui, chez Babychou Services, consistent beaucoup à aller chercher les enfants à l’école ou à la crèche a été purement et simplement interrompue. En tout cas, à part pour le personnel soignant, qu’on a continué à accompagner au niveau du premier confinement. Sur le deuxième confinement, ça a été, après une très bonne reprise sur septembre, une perte d’activité qui a été d’à peu près 20%. Et là, depuis janvier, l’activité a bien redémarré. C’est sûr que là, l’avancement des vacances scolaires a un effet sur nos plannings, sur l’organisation. Mais globalement, on est en train de revenir à un niveau d’activité quasi normale, comparable à celui de 2019. Voilà où on en est.

      Est ce que vous avez dû faire évoluer votre savoir faire pour vous adapter à la situation?

      Tout à fait. Nous avons notamment beaucoup joué sur la modularité des plannings, c’est-à-dire que nous nous sommes énormément adaptés aux demandes des parents. Le nouveau mode d’organisation des parents, que ce soit le télétravail pour lequel nous avons conçu des offres spéciales en modulation de planning ou que ce soit pour répondre de manière encore plus réactive aux différents horaires atypiques et demandes particulières des parents pendant ces périodes si particulière.

      Avec la pandémie actuelle, est ce que vous avez le sentiment que votre métier est plus valorisé qu’avant ?

      Notre métier est valorisé au sens où on se rend compte que les parents ne peuvent pas s’organiser seul. Travailler à la maison et garder les enfants en même temps, c’est absolument impossible. Donc oui, ils ont besoin de personnes dont les compétences sont reconnues, affirmées, qui peuvent proposer aux enfants des activités. On a d’ailleurs, une partie de nos services qui s’appelle les mercredis découvertes, qui est dédiée sous forme d’ateliers pour les enfants, sous forme de thématiques, à occuper leur temps, notamment le mercredi après midi mais que bien évidemment, on peut proposer sur d’autres plages horaires.

      Où en est le développement de votre réseau en ce début d’année 2021?

      En ce début 2021 et même 2020, puisqu’on peut faire un petit retour sur l’impact de la crise sur le développement. Ecoutez, il est plutôt bon, l’impact, puisque je pense que plusieurs candidats se sont posé la question de savoir comment mettre à profit finalement cette période de confinement. On se retrouve un peu face à soi-même en télétravail, savoir si c’est ce qui nous correspond le mieux. Il y a des gens qui ont choisi de sauter le pas, de faire la démarche, justement de devenir chef d’entreprise.

      Donc aujourd’hui, on est plutôt dans une bonne dynamique. Je pourrais vous donner quelques éléments chiffrés si vous le souhaitez.

      Quels sont vos objectifs de développement pour cette année, par exemple?

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      L’année dernière, on a réussi à tenir à peu près le même rythme de 8 à 10 ouvertures. Et cette année, il va être plus important parce que non seulement nous avons le développement extérieur avec des nouveaux candidats, des nouveaux franchisés, on compte au moins 8-10 personnes en plus. Nous avons un développement organique, si l’on peut dire ainsi, qui est très fort, c’est-à-dire des gens qui, soit, créent une deuxième agence sur une zone existante, soit des franchisés qui rachètent un secteur multi franchises, soit encore et on en a deux déjà dans l’année des salariés de Babychou qui deviennent eux-mêmes franchisés.

      Donc, beaucoup de perspectives réjouissantes. En termes de chiffres,nous allons très prochainement, sous quelques semaines, passer le cap de la 100ème agence. Donc, s’était un cap essentiel pour notre belle enseigne Babychou Services.

      Félicitations par avance.

      Merci. On est très fier d’être arrivé là et quelque chose me dit que c’est fini.

      Rappelez-moi quels sont les critères pour devenir franchisé Babychou?

      Avant tout, avoir envie d’être au service des autres, des parents, des familles, mais aussi être doué quand même d’un bon esprit commercial. Il faut aller chercher quand même les prestations. Il faut savoir et aimer faire une vente-conseils. Nous apportons beaucoup aux franchisés avec des outils qui leur permettent de développer toutes ses compétences et finalement, d’arriver aussi dans la différenciation par rapport à des offres plus simples, par rapport à des mises en relation sans aucun contact, sans proximité que peuvent offrir, notamment, les plateformes de services.

      Notre plus, c’est d’avoir bientôt 100 agences de proximité sur le territoire avec des conseillers, des chargés de recrutement et des clientèles qui suivent les dossiers des parents et qui suivent aussi les parcours des intervenants. Je pense qu’un profil commercial, un profil ouvert aux autres et un profil aussi de responsable de centres de profil avec les différentes casquettes revêt une franchise Babychou.

      Comment se déroule le recrutement et la formation de vos nouveaux franchisés dans le contexte actuel?

      On a été face à cette interrogation, de savoir si on continuait des prestations de formation en présentiel ou distanciel. Et finalement, c’est un mix des deux qui a pris le pas. Nous avons les premières journées qui sont toujours en présentiel pour créer le lien, pour avoir un esprit de promo, ce qui est très important dans le réseau et certaines formations, comme les formations aux relations presse, aux digital ou d’autres, sont effectuées en distanciel. Mais il y a toujours des occasions de se retrouver pour la nouvelle promo, c’est très important pour avoir un rythme dans le lancement et dans le démarrage de l’activité de nos franchisés Babychou.

      Quelles sont les principales mesures que vous avez dû prendre pour accompagner vos franchisés depuis le début de la pandémie ?

      Au tout début, on a eu des réunions régulières sous forme de zoom, avec des thèmes qui nous permettait, notamment en sortie de confinement, de voir comment faire face à cette nouvelle forme d’adversité. Il y a des franchisés qui étaient un petit peu dans une attitude de sidération qu’il a fallu accompagner. Et puis, au fur et à mesure, nous leur avons mis à disposition, comme on le fait déjà tout au long de l’année au niveau de la tête de réseau de l’équipe d’animation, des to do list, des fiches pratiques disponibles sur une nouvelle plateforme.

      Nous avons mis en place une nouvelle plateforme de partage et de mise à disposition du savoir faire en ligne. On n’a pas chômé. On a vraiment mis à disposition ces nouveaux outils pour les franchisés. On a continué aussi une forte présence en communication TV, radio et digitale, ce qui a permis de ne jamais couper le lien avec notre base clients et notre base d’intervenants.

      Est-ce que vous avez eu des retours positifs de vos franchisés par rapport à votre gestion de la crise sanitaire?

      Tout à fait. Je pense qu’ils ont pu constater que l’enseigne les avait fortement accompagné, avait fait preuve d’innovation, que ce soit par les outils ou par le fait de s’adapter, comme je le disais au début, aux nouvelles demandes des parents avec le télétravail. Donc, on est fin prêt pour, nous l’espérons, une sortie de crise et en tout cas là déjà, à court terme, les vacances se terminent donc nous avons de fortes perspectives de redémarrage de l’activité dans les semaines et mois à venir.

      Et de la part de vos clients? Est-ce que les retours ont était positifs? D’une manière plus générale, l’avis de vos clients est une notion importante pour vous?

      Bien sûr, nous faisons mesurer les avis de nos clients depuis de nombreuses années avec des avis certifiés. On a pu constater que le positionnement de qualité, appuyé sur des valeurs de services de proximité et de réactivité faisait écho auprès de notre base clients puisqu’ils sont très attachés à leur enseigne et très attachés à leur agence, qui continuent à nous prouver leur confiance et leur fidélité envers l’enseigne.

      Claire Lanneau, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes dirigeante fondatrice de la franchise de garde d’enfants à domicile BabyChou et que votre actualité est à retrouver, notamment sur le site Franchise Magazine et AC Franchise.

      Merci à vous!

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