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      Franchisés, franchiseurs : tendance et perspectives - Brève du 3 juillet 2018

      Brève
      3 juillet 2018

      La dernière enquête Banque Populaire sur la franchise dresse le portrait de franchiseurs dynamiques et de franchisés optimistes. Malgré un chiffre d’affaires médian en repli, ceux-ci ont de fait vu leurs revenus individuels progresser en 2017.

      Qui sont les franchiseurs qui recrutent ? Quel est le portrait-robot des franchisés en activité ? Que sont-ils venus chercher dans la franchise et qu’y ont-ils trouvé ? Comment ont-ils financé leur création d’entreprise sous enseigne ? Et quels sont aujourd’hui leurs revenus et leurs projets ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles répond  la 14ème Enquête de la Franchise menée par la Banque Populaire (auprès de 402 franchisés et 200 franchiseurs) en partenariat avec la FFF, dont le dernier volet a été publié ce 3 juillet , au terme d’un feuilleton de de plus de six mois.

      Franchiseurs : qui sont-ils ?

      Les franchiseurs interrogés lors de l’enquête exercent à 54 % une activité de services (terme ici utilisé au sens large : services à la personne et aux entreprises, mais aussi automobile, restauration, hôtellerie…) et à 46 % une activité de commerce (alimentation, équipement de la personne, de la maison, et autres commerces de détail). Ils développent leur réseau depuis 13 ans et chapeautent 55 points de vente franchisés en moyenne (sur 80 points de vente au total). La durée moyenne des contrats de franchise qu’ils proposent est de 6,5 ans. Et 69 % comptent des multi-franchisés dans leurs rangs.

      Franchisés : un portrait-robot

      Alors que les femmes sont encore très minoritaires côté franchiseurs, leur représentativité est en hausse parmi les franchisés : 43 % contre 57 % pour les hommes. L’âge moyen des franchisés actuellement en exercice est de 47 ans ; celui auquel ils ont ouvert leur premier point de vente de 36 ans. En moyenne, les franchisés ont une ancienneté de 12 ans dans leur réseau. La grande majorité (88 %) d’entre eux est installée en Province (à 75 % dans leur région d’origine) : dans des villes de plus de 100 000 habitants le plus souvent (29 %), des agglomérations de 25 000 à 100 000 habitants pour 23 % et des bourgs de 5 000 à 25 000 habitants (23 % également). Seuls 13 % exercent dans des communes de moins de 5 000 âmes.

      Rejoindre un réseau : les motivations

      53 % des franchisés ont un niveau d’études au moins égal à Bac + 2 ; 19 % sont allés jusqu’à Bac + 4 ou plus. 76 % étaient salariés avant de se tourner vers la franchise. Un choix qu’ils disent avoir fait pour bénéficier de la notoriété d’une marque reconnue (35 %), s’appuyer sur la puissance et les moyens d’un réseau (25 %) et bénéficier d’un accompagnement pour développer leur entreprise (24 %). 75 % estiment de fait avoir été bien préparés par la formation initiale (24 jours en moyenne) qui leur a été dispensée.

      Les franchisés gagnent 33 900 € par an en moyenne…

      Leur création d’entreprise en franchise a coûtéiStock 16946627 © Russell Tate plus de 500 000 euros à 7 % des personnes interrogées, entre 200 et 500 000 € à 13 % d’entre elles, entre 50 et 200 000 € à la majorité (62 %) et moins de 50 000 € à 18 % des franchisés. A 68 % ceux-ci ont eu recours à l’emprunt bancaire pour financer leur projet. Une fois lancés, 76 % des membres de réseaux se sentent plus forts qu’un commerçant isolé et 42 % estiment mieux gagner leur vie qu’un salarié.

      Dans les faits, les franchisés affichent un revenu individuel net moyen annuel de 33 900 €, en progression puisqu’il était de 32 385 € en 2016. Pour un chiffre d’affaires médian de 420 000 €, en retrait lui de 10 % par rapport à 2016. Dans le détail, 39 % des entrepreneurs interrogés réalisent moins de 300 000 € de CA annuel ; 35 % entre 300 000 et un million € et 26 % plus d’’un million d’euros.

      … et ils sont optimistes pour la suite

      Confiants envers leur franchiseur et optimistes quant à l’avenir, 85 % souhaitent poursuivre leur activité au sein du réseau au terme de leur contrat et 25 % envisagent de créer un nouveau point de vente. Enfin, 68 % pensent être mieux armés qu’un commerçant classique pour transmettre leur entreprise dans de bonnes conditions.