Vincent Jouannet, Directeur, Removo

7 min Publié le 23 octobre 2025

Vincent Jouanet, bonjour. Vous êtes directeur de la franchise Removo. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

Merci à vous de m’avoir invité.

Pouvez-vous nous présenter le concept Removo ? Quel est son positionnement sur le marché de la réparation des volets roulants et des portes de garage ?

Alors, Removo, c’est plus de 10 ans d’expérience et c’est né d’une association avec un de mes techniciens, que j’avais sur le marché de la réparation des volets roulants et des portes de garage. Aujourd’hui, on fait essentiellement de la réparation, du remplacement de moteur, de la motorisation et tout ce qui tourne autour du dépannage. C’est vraiment au cœur de notre activité. On a un positionnement tarifaire par rapport à la concurrence qui est bien placé. On a un positionnement de garantie qui est aussi mieux placé aujourd’hui sur le marché. C’est ce qui fait notre force. On a un réseau qui répond très rapidement aux demandes, généralement dans les 24-48 heures. Et du coup, c’est ce qui fait notre force aujourd’hui en France.

A quelle date l’enseigne a-t-elle été créée ?

L’enseigne a été créée en 2022. On a lancé les candidatures et puis on a lancé vraiment les premiers franchisés en 2023. En fin 2025, on devrait être à peu près à 26 franchisés en activité. Et puis, on a pour objectif, du coup, fin 2026, aux alentours des 35-40 franchisés en activité.

D’accord. Quelle est la région d’origine du réseau ?

Alors, nous, on est de la région Nantaise. Tout simplement, c’est notre siège depuis maintenant plus de 13 ans.

D’accord. Et quelles sont les régions ou les villes que vous ciblez en priorité pour étendre votre réseau sur le territoire ?

Alors, on n’a pas de ville en particulier. On va dire qu’on cible essentiellement pour l’instant les grosses villes qu’il peut y avoir. Alors, on a des grosses villes comme Lille, Reims, Poitiers, ce genre de villes qu’on n’a pas encore aujourd’hui. Marseille, Béziers, des villes un peu comme ça. Aujourd’hui, la Bretagne aussi, on n’a pas encore développé sur la Bretagne. Donc, voilà. Mais on cible essentiellement pour le moment des grosses villes ou des régions, comme on va pouvoir ouvrir le terme. Donc, voilà. Mais sinon, on cible, on va dire, dans une première priorité des grosses villes.

Quels sont les critères pour devenir un franchiseur Removo ? C’est-à-dire quels profils vous recherchez en priorité ?

Notre premier objectif, c’est d’avoir quelqu’un de manuel. Après, on est beaucoup sur le feeling lors d’un premier rendez-vous pour que la personne ait la même philosophie que nous, tourner vers le client avec pas mal d’empathie, etc. Et puis, qu’il veut faire un travail juste auprès des clients et puis un travail bien fait, professionnel. Donc, on est plus tourné là-dessus que sur un profil type à proprement parler.

D’accord. Et comment se déroule la formation initiale de ces franchisés ?

Alors, notre formation, elle est découpée, on va dire, en deux. Elle fait au total quatre semaines sur Nantes. Et elle est découpée en deux avec une première partie, on va dire, un peu plus théorique, mais qui est quand même tournée vers de la pratique aussi, puisqu’on a des bancs d’essais dans nos bureaux qui permettent aux futurs franchisés de tester les programmations, de les apprendre, de les répéter. Donc ça, ça dure à peu près une semaine et demie avec aussi une formation électrique, avec aussi une visite usine généralement. Et puis, on a une deuxième partie totalement pratique au sein de notre unité pilote, qui elle, dure à peu près deux semaines et demie.

D’accord. Et comment se déroule la journée type pour un franchisé ? J’entends par là, est-ce qu’il fait uniquement du commercial ? Est-ce qu’il fait aussi de la réparation lui-même ?

Non, aujourd’hui, c’est un peu la richesse de notre métier. C’est qu’on va avoir un métier où on va faire à la fois du commerce, du relationnel client, à la fois des interventions, donc de la technique. Et puis, tout ça est varié dans une journée. Donc, on va faire un peu d’administratif aussi. Mais aujourd’hui, on a un CRM qui est dédié à notre activité, qui permet d’absolument tout faire en clientèle. Donc, il y a très peu de choses à faire à la maison. C’est un peu l’avantage aussi. C’est de pouvoir tout faire en clientèle, en direct. Et du coup, une journée type, c’est un peu de tout. Il y a des journées qui vont être plus techniques, mais la plupart des journées sont variées entre du commerce, du relationnel, de la technique.
Donc voilà, c’est ce qui fait la richesse de notre métier.

Est-ce qu’au démarrage, le franchisé se lance en solo ou est-ce qu’il embauche plus ou moins rapidement ?

Ça dépend des profils. Nous, c’est ce qu’on cherche un petit peu, que nos franchisés s’auto-développent avec des camions. Mais on va dire que nos franchisés mettent à peu près un an avant de commencer à penser à se développer. C’est le cas de certains franchisés aujourd’hui, comme Montpellier, Strasbourg, etc., qui commencent à se développer avec des salariés. Mais dans un premier temps, c’est du solo, avec un camion, donc un camion atelier, pas de porte, pas de local, un bout de garage suffit. Et puis après, c’est le camion atelier. Ça permet de bien développer, bien comprendre son activité, son secteur, bien appréhender le métier.
Et puis après, avec le chiffre d’affaires qui augmente, forcément, les franchisés pensent à se développer avec un autre camion.

Et précisément, quels sont les investissements à prévoir pour se lancer ?

Alors nous, aujourd’hui, l’investissement global hors camion est de 42 000 € hors taxes. Et dans ces 42 000 € hors taxes, il y a absolument tout compris, que ce soit du BFR, que ce soit de l’aménagement du camion, le flocage, une tablette, la création de l’entreprise. Tout est compris dans ces 42 000 € hors taxes, sauf le camion qui est en crédit bail à côté. Et sinon, tout est compris dans cette partie-là. Et on demande 10 000 € d’apport, ce qui nous permet en banque d’être bien et de pouvoir passer sans trop de soucis pour avoir un financement.

En moyenne, quel est le délai entre la signature du contrat et le démarrage d’activité ?

Il y en a qui sont très pressés, il y en a qui ne le sont pas. Donc ça va dépendre de chaque. Mais on va dire qu’on est aux alentours, en moyenne, 3-4 mois maximum.

D’accord. Et combien de temps faut-il franchiser pour amortir son investissement ?

On est sur une moyenne de 8 mois, à peu près, de retour sur investissement. Donc on est entre 8 et 12 mois.

D’accord. Est-ce que vous direz que la conjoncture est porteuse actuellement pour votre métier ?

Alors, on est à la fois dans le bâtiment, mais on ne dépend pas forcément du bâtiment comme on l’entend. Aujourd’hui, on est dans un côté dépannage. Donc c’est ce qui fait que même dans une crise du bâtiment comme on peut avoir en ce moment, nous, on ne ressent pas forcément l’impact de cette crise du bâtiment. Et en fin de compte, on a quand même une bonne conjoncture. Nous, on n’a pas d’impact par rapport à ça.

D’accord. Et pour finir, quels conseils pourriez donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans votre activité ?

Aujourd’hui, il ne faut surtout pas hésiter. Il faut venir faire une visio pour comprendre ce qu’on fait et puis ne pas hésiter même à faire des journées de découverte. Ça permet de découvrir des fois le métier, de savoir si on est fait pour ou pas. On a des franchisés qui l’ont fait, plusieurs franchisés qui l’ont fait. Ça leur permet de consolider leurs idées sur le métier et puis savoir s’ils veulent vraiment faire ça ou pas.

Vincent Jouanet, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes directeur de la franchise Removo et que votre actualité est à retrouver notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.