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      Franck François, Président directeur général - Interview du 7 mars 2011

      Nous ouvrirons 50 salons Tchip en franchise cette année. Repositionnée, l'enseigne Vog doit, elle, reprendre son développement.

      Tchip, votre enseigne de coiffure low cost, vient de dépasser les 400 salons sous enseigne en France et s’avère comme l’uns des concepts plus dynamiques du marché. Quelles sont désormais vos ambitions de développement pour la marque, notamment en franchise ?
      Tchip compte aujourd’hui 405 salons dont plus de 350 franchisés. Paris et la région parisienne demeure notre région leader avec 120 unités.
      Le réseau s’enrichit annuellement d’une trentaine de salons. Le rythme d’ouvertures sera maintenu et même amplifié cette année. Depuis janvier, la marque est présente à Decize, Fréjus, Guérande, Lyon, Roanne, Saint-Étienne etc. De mars à mai, une vingtaine d’inaugurations sont programmées parmi lesquelles Toulouse, Rouen, Lyon Croix Rousse, Bergerac, Paris Montparnasse, Antibes… Au total, nous tablons sur une cinquantaine de nouvelles adresses sur 2011. Toutes en franchise.
      Nous sommes les instigateurs de la coiffure low cost. Les premiers à avoir créé une offre répondant à la problématique d’un service trop cher. Désormais, tout le monde veut faire du Tchip mais seul Tchip fait du Tchip (ndlr : fiche moyenne : 32 euros), avec un chiffre d’affaires moyen de 300 000 euros annuels et une rentabilité de 12,40%.
      La moitié de notre recrutement se fait en interne puisque nous franchisons les employés de nos franchisés. Le modèle se perpétue. Et les banques nous suivent, y compris quand nous rachetons des affaires pour nos franchisés. En moyenne, un partenaire exploite 4 salons.
      Le concept peut descendre dans les villes de 10 000 habitants aux petits loyers sans affecter la rentabilité, au contraire. C’est de la « franchise légère » dans des zones où ne s’aventure aucun autre franchiseur. Le terrain est libre. Ce d’autant que les investissements sont faibles : 20 à 30 000 euros d’apport personnel hors pas de porte selon les zones de chalandise. Potentiellement, Tchip peut espérer compter 800 adresses à terme.

      La réussite de Tchip n’est pas sans conséquence pour sa sœur aînée, Vog, au positionnement haut de gamme. Vous annoncez un plan de relance pour une marque dont le parc a fondu à une centaine d’adresses (contre plus de 200 en 2005)…
      Cela fait trois ans que Vog patine. Le concept a plus de mal à se déployer dans les petites villes et se révèle moins performant en termes de rentabilité.
      Une cinquantaine de Vog sont passés sous enseigne Tchip ces dernières années. A quelques reprises, nous avons songé à basculer tous les salons Vog en Tchip mais c’est impensable ! D’une part, je suis très attaché à mon bébé (ndlr : né en 1979). De l’autre, je souhaite m’appuyer sur 2 marques fortes. Le groupe a tous les atouts, les moyens et l’expérience pour cela.
      Nous avons procédé à un repositionnement global et à une véritable refonte de la marque. Les premiers salons relookés ouvriront ce moi-ci. Vog devient « le spécialiste de la réparation de couleurs ». C’est notre produit phare : le groupe est aujourd’hui le premier coloriste de France avec 2,3 millions de couleurs annuelles. Je prends les paris : en 2016, Vog comptera 250 salons !

      Quel regard portez-vous sur un marché de la coiffure plutôt atone (baisse de la fréquentation, réduction des fiches moyennes) ? Dans quelle mesure les réseaux de franchise, dont les vôtres, doivent-ils s’adapter ?
      La coiffure est devenue un métier nécessitant des moyens conséquents pour assurer la communication et la notoriété des marques. Notre groupe a dépensé 1,4 million d’euros en publicité l’an dernier. Ce mois-ci, nous lançons 500 sites internet personnalisés pour chaque salon Tchip et Vog, animés et gérés par des équipes du siège.
      Pour moi, il y a trop d’enseignes sur le marché. Une marque n’est reconnue qu’avec une forte notoriété et une communication permanente pour attirer de nouveaux clients. Ce n’est pas le cas avec 30 salons… Les seules chaînes qui comptent vraiment dans le paysage sont Franck Provost, Dessange, Jean-Louis David, Jean-Claude Biguine et Tchip. Ce sont elles qui disposent des moyens pour bien cibler les bons emplacements. Car cela reste, outre la qualité du concept, la clé de voûte de tout projet.

      30 000 €
      Apport personnel
      8 500 €
      Droit d'entrée
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