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      Arnaud Bruillon, Président-directeur général - Interview du 24 mars 2011

      Notre modèle est aujourd’hui opérationnel pour développer un réseau de magasins en franchise sur la base d’un concept éprouvé et rentable à raison de 5 à 7 ouvertures annuelles.

      Ancien pluri-franchisé Finsbury, vous avez pris les commandes de la société l’an passé. Face à une centaine de concurrents, votre marque-enseigne de chaussures haut de gamme -10 succursales à ce jour- a reçu le trophée des Espoirs de la Franchise 2011 dans la catégorie « primo-exposants » lors de Franchise Expo Paris. Quels moyens avez-vous mis en place pour structurer votre futur développement en franchise ?
      J’ai repris les rênes de la société en juillet 2010, passant du statut de franchisé exclusif et multi sites à celui de franchiseur. De par mon vécu, la franchise est une démarché évidente pour développer une marque en plein essor. J’ai conscience des attentes du franchisé envers son franchiseur. Six mois avant d’avoir officiellement repris la société, j’avais déjà embauché mon responsable du Pôle Franchise (ndlr : Antoine Guillorit).
      Nous avons investi et mis en place en amont tous les moyens nécessaires, en termes de solutions logistiques, d’alimentation des succursales et des franchises. Les systèmes informatique et d’exploitation ont été recalibrés pour un réseau potentiel de 100 points de vente.
      A ce jour, notre organisation et notre modèle s’apparentent à celui d’un réseau qui compterait déjà une quarantaine de points de vente. La franchise est naturelle pour nous, dans la mesure où il y a un véritable attachement, bien ancré, des clients à la marque et à nos produits.
      Nous allons poursuivre notre double politique de développement : en succursale, car c’est notre rôle de franchiseur que de gérer et faire évoluer des pilotes; et en franchise, pour dupliquer notre savoir-faire avec des partenaires sur la base d’un concept éprouvé et rentable. L’an passé, le chiffre d’affaires réseau a progressé de +15% à périmètre constant. Notre chiffre d’affaires moyen en succursale est de 1,2 million d’euros par unité, soit plus de 25 000 euros du m².

      Quels sont vos objectifs de développement, notamment en franchise ? Quel profil de candidats souhaitez-vous attirer ?
      Aujourd’hui, le parc compte 10 succursales. D’ici la fin de l’année, 2 autres seront inaugurées en centre commercial au Palais des Congrès (Paris) et à Saint-Germain-en-Laye.
      Les premières ouvertures en franchise vont intervenir à Aix-en-Provence la semaine prochaine, puis à Vincennes. Trois autres, au minimum, devraient suivre dans les mois à venir. Nous avons des discussions très avancées et des dossiers tout à fait éligibles pour de prochaines implantations à Marseille, Caen, Rennes et Bordeaux.
      L’objectif est d’ouvrir 2 à 3 succursales et 5 à 7 franchises par an. A l’horizon 2016, nous souhaitons atteindre les 50 boutiques sous enseigne.
      Le magasin type doit avoir une surface de vente de 30 à 50m², implantés en centre-ville sur des emplacements n°1 ou n°1 bis, voire en centre commercial. Hors pas de porte, le franchisé doit tabler sur une enveloppe globale d’investissement de 250 000 euros, comprenant le stock initial, l’agencement du magasin et le besoin en fond de roulement afin de sécuriser au maximum le lancement de l’activité.
      Un franchisé standard, implanté dans une ville de 100 000 habitants ou plus, va potentiellement dégager un chiffre d’affaires de 800 000 euros.
      S’agissant du profil, il n’est pas nécessaire d’être un professionnel de la mode ou de la chaussure. C’est l’essence même de la franchise que de pouvoir apprendre un nouveau métier via le savoir-faire délivré par le franchiseur. Outre l’éligibilité financière, nous allons donc privilégier l’expérience du management et un profil avéré de commerçant. Nous serons très exigeants en la matière.

      Comment êtes-vous positionné sur un marché de la chaussure où la franchise n’est que peu représentée ?
      Notre concept est différenciant avec un positionnement clairement haut de gamme : une fourchette de prix allant de 145 à 280 euros et un panier moyen en magasin de 278 euros. Le panel de client est assez large même si la majorité sont des CSP+, très fidèles car très attachés à la qualité des produits.
      Le marché concentre en effet beaucoup d’indépendants et de succursalistes à dimension nationale, mais le plus souvent généraliste. Finsbury est donc sur un marché de niche : des souliers mono-marque cousus mains haut de gamme pour homme. Nous avons également développé une gamme d’accessoires (ceintures, chaussettes etc.) qui peuvent représenter jusqu’à 15% du chiffre d’affaire en boutique.

      150 000 €
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