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Lucile Tissot-Lays, Franchisée, Les Menus Services
Lucile Tissot-Lays, franchisée Les Menus Services à Marseille-Centre : “J’avais vraiment besoin de redonner du sens à mon activité professionnelle : avec Les Menus Services, on est dans quelque chose de très opérationnel.” (Crédit photo : @criscuolo)
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Sommaire
- Pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant de rejoindre l’enseigne Les Menus Services ?(00:20)
- Comment vous avez choisi votre secteur d’activité ?(01:06)
- Qu’est-ce qui vous a séduite en particulier dans le concept Les Menus Services ?(02:08)
- Et du coup, l’enseigne Les Menus Services n’était pas encore présente à Marseille ?(03:06)
- Et alors, qu’est-ce qui s’est passé ?(03:44)
- Très bien. Et une question, selon vous, et à l’inverse, quelles sont les qualités dans votre profil qui ont séduit Les Menus Services et Corinne Duplat ?(04:50)
- Et comment avez-vous été formé et accompagné lors de votre arrivée au sein de l’enseigne ?(05:56)
- Et aujourd’hui, comment vous vous organisez dans votre activité ? Vous avez parlé de la préparation des paniers de la livraison qui effectue ces différentes missions ?(08:33)
- Vous avez démarré en 2018, c’est ça ?(09:39)
- D’accord. Et le contrat dure combien de temps ?(09:42)
- D’accord. Et vous allez renouveler ?(09:47)
- Et pour finir, quels conseils pourriez-vous donner à quelqu’un qui hésiterait à effectuer sa reconversion professionnelle comme vous l’avez fait pour devenir franchisé ?(10:17)
Lucile Tissot-Lays, bonjour. Vous êtes Franchisé Les Menus Services à Marseille Centre. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.
Écoutez, bonjour à tous. Merci pour cette invitation. Je suis honorée d’être en votre présence.
Pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant de rejoindre l’enseigne Les Menus Services ?
Oui, alors, pendant une quinzaine d’années, j’ai œuvré pour une institution locale puisque j’étais directrice de la communication, directrice de cabinet de la Chambre de commerce et d’industrie, Provence-Alpes-Côte d’Azur. Et donc, à l’aube de mes 40 ans, je commençais à être chatouillée par la suite de ma carrière professionnelle et en m’interrogeant sur quel sens j’avais envie de lui donner, l’entrepreneuriat s’est imposé à moi et donc j’ai souhaité franchir le cap. Et l’idée pour moi était de partir dans l’entrepreneuriat encadré et donc la franchise était vraiment une bonne formule qui pouvait se présenter.
Comment vous avez choisi votre secteur d’activité ?
Alors, tout simplement, les chambres de commerces organisent, en tout cas pour certaines d’entre elles, des salons de la franchise. Donc, nul n’est mieux servi que par soi-même. J’ai poussé la porte du Palais de la Bourse, la Chambre de commerce de Marseille, où avait lieu un salon de la franchise et j’ai eu l’occasion de rencontrer la franchise, Les Menus Services, qui m’était jusqu’alors complètement inconnue. Je me suis inscrite à une conférence dans laquelle intervenait Corinne Duplat et je dois dire que c’est vraiment à cette occasion-là, c’est vraiment une histoire de rencontre où j’ai été très sensible à son intervention. Elle intervenait sur tous les enjeux de la Silver Economy et puis ensuite, plus précisément, sur le secteur de niche qu’à l’époque était le portage. Et j’ai eu envie de poursuivre mes échanges avec Corinne à l’issue de cette conférence. Elle m’a invitée à passer sur le de Les Menus Services. Et de là est née ma curiosité et mon envie de pousser plus loin l’aventure.
Qu’est-ce qui vous a séduite en particulier dans le concept Les Menus Services ?
Déjà, je crois que j’avais vraiment besoin de redonner du sens à mon activité professionnelle. Pas que je n’ai pas apprécié mes 15 années, ça a été très belles 15 années, mais je pense qu’on était plus dans quelque chose de très conceptuel, alors que là, on était vraiment dans quelque chose de très opérationnel, c’est-à-dire apporter des repas à des personnes de grande dépendance, en maintien à domicile. Là, clairement, on connaît vraiment la raison d’être de la structure. Je crois que c’est vraiment ça qui a fait écho les valeurs aussi, les valeurs que, clairement, promeut la franchise Les Menus Services, le discours de Corinne. Je crois que Corinne le sait, c’est vraiment une histoire de rencontres de personnes. Et j’ai été très clairement embarquée dans l’univers. Et puis ensuite, sachant aussi qu’une manière très pragmatique et concrète, que le domaine de la Silver Economy était en 2018, en tout cas à ce moment-là, en plein devenir, en plein boom.
Et du coup, l’enseigne Les Menus Services n’était pas encore présente à Marseille ?
Absolument pas. La franchise Les Menus Services n’existait pas à Marseille. Pour ce qui me concerne, je l’ai découvert au moment d’aller sur ce salon-là et donc c’était pour moi une opportunité. Sachant que quand j’ai émis le souhait auprès de Corinne Duplat d’aller un petit peu plus loin dans la démarche et vraiment de m’y intéresser de manière très concrète sur l’obtention d’une zone, j’avais à ce moment-là un candidat qui était déjà en lice pour une partie de la zone de Marseille. Donc, on était finalement deux candidats à se présenter quasiment à trois semaines d’intervalle.
Et alors, qu’est-ce qui s’est passé ?
Il s’est passé qu’il a fallu qu’on définisse de manière individuelle, mais ensemble, tout de même, la répartition du zonage. J’avoue que c’est une phase qui a été extrêmement intense et qui nous a demandé, pour ma part, de jouer un peu les coudes, d’autant que j’étais arrivé dans l’échange après mon confrère. Mais ça s’est quand même aussi globalement très bien passé parce que quand on veut rentrer dans ce type de franchise, en tout cas de services, il faut qu’on ait un état d’esprit et l’état d’esprit était quand même convergent. Et puis parce que Marseille était en 2018 une très belle zone, donc toute vierge. Il fallait qu’on arrive à la découper intelligemment. D’où la dénomination de Marseille Centre, qui en réalité ne veut pas dire grand-chose. Parce que Marseille Centre, on pourrait imaginer que je dessert l’hypercentre de Marseille alors que non, pas du tout, mais il fallait donner un nom à nos zones. À Marseille, vous avez deux franchisés : Marseille Centre qui est ma zone et puis, vous avez la zone de Marseille Sud qui est pilotée par Matthieu Meunut.
Très bien. Et une question, selon vous, et à l’inverse, quelles sont les qualités dans votre profil qui ont séduit Les Menus Services et Corinne Duplat ?
Alors, je pense que la dimension, la casquette de communicante, marketing, je pense que ça, c’est un profil qui a pu la séduire. Mon implantation aussi, locale, c’est-à-dire qu’en ayant été pendant une quinzaine d’années cadre dirigeante d’une institution locale qui bosse avec les collectivités et puis les acteurs économiques locaux, je pense que c’est quelque chose qui a peut-être, en effet, appuyé ma candidature. Et puis après, je réinsiste quand même sur la rencontre de personnes. Je pense que le fait qu’on ait bien matché aussi l’une et l’autre et on s’est rejoint au-delà du système de valeur sur une posture simple, mais en même temps à souhaiter vouloir que les choses avancent de manière pragmatique, efficace. Je pense que c’est tous ces ingrédients-là qui ont matché.
Et comment avez-vous été formé et accompagné lors de votre arrivée au sein de l’enseigne ?
Dans un premier temps, et ça, je trouve que c’est super, on nous envoie 48 heures en immersion. C’est-à-dire qu’on a beau nous expliquer comment s’organise le métier d’une agence, Les Menus Services, tant qu’on ne l’a pas vécu, on peut se raconter tout ce qu’on veut, il faut le vivre. Je dirais que ça, c’est quelque chose que j’ai vraiment gardé en tête parce qu’aujourd’hui, dans mes recrutements, je propose systématiquement une phase d’immersion de 24 à 48 heures pour justement ces mêmes raisons. Donc, ça se passe par une immersion de 48 heures dans une de leurs agences succursales sur Paris où pendant ce temps-là, vous êtes sur, on va dire, les deux principaux métiers d’une agence : préparateur-livreur. Ça veut dire embauche très tôt matinal en chambre froide où vous préparez les paniers repas de nos bénéficiaires. Ensuite, vous partez en livraison sur une tournée en accompagnant un livreur, ce qui vous permet vraiment de comprendre le métier vraiment de l’intérieur. Ensuite, vous avez tout un pan des heures restantes auprès de la responsable de l’agence qui souvent est une diététicienne pour comprendre comment s’organise la gestion relation clientèle. Je dirais que ces 24 à 48 heures sont, pour moi, essentielles parce que là, vous voyez clairement comment les choses vont s’organiser dans la réalité. Au-delà de cette phase d’immersion, vous confirmez votre intérêt ou pas d’aller plus loin. Pour ce qui me concerne, j’ai confirmé mon intérêt. Et ensuite, vous êtes envoyé pendant trois semaines en formation, en tout cas en 2018, c’est comme ça que ça s’est passé. Donc, trois semaines dans une succursale à Paris où là, vous avez un staff formateur qui nous est dédié, à la fois pour nous apprendre la manipulation des logiciels métiers toute la dimension du métier du portage, la partie aussi développement commercial, comment organiser, établir la relation avec les prescripteurs. Et puis, je dirais qu’aujourd’hui, la franchise ayant largement évolué et avancé, il y a, à mon sens, encore bien plus de choses à apprendre que ce que moi, j’en ai appris en 2018. Donc, une formation qui, globalement, s’organise sur un petit mois, en sachant que lorsqu’on revient chacun dans nos territoires, on continue d’être accompagné. Moi, j’ai vraiment eu un accompagnement extrêmement précieux et extrêmement soigné à mes côtés jusqu’au lancement de l’agence, en passant par l’inauguration et même sur les mois qui s’en sont suivis, sur les premières bases du développement commercial.
Et aujourd’hui, comment vous vous organisez dans votre activité ? Vous avez parlé de la préparation des paniers de la livraison qui effectue ces différentes missions ?
Quand je suis partie en 2018 dans cette aventure-là, j’ai eu à cœur d’avoir un business model où je démarrais solo parce que je voulais absolument maîtriser toute la chaîne de valeur et toutes les tâches. Et l’agence fonctionnant bien et décollant dans son développement, j’ai pu, au bout de six mois, recruter ma première préparatrice livreuse, puis au bout de, je crois, six mois plus tard, la deuxième, puis au bout de dix mois une diététicienne. Tout ça pour vous dire que j’ai énormément investi de mon temps au démarrage sur le lancement et le développement de l’agence, ce qui m’a permis, dans un délai plus que raisonnable, d’organiser la structuration de mon agence en recrutant l’équipe. Et Aujourd’hui, j’ai une équipe de préparateurs-livreurs, j’ai une diététicienne et là, dans les semaines et mois qui viennent, des profils de recrutement qui sont en cours.
Vous avez démarré en 2018, c’est ça ?
Oui.
D’accord. Et le contrat dure combien de temps ?
C’est un contrat qui dure sept ans.
D’accord. Et vous allez renouveler ?
Oui. Et surtout qu’au bout de deux ans d’activité sur Marseille, j’ai eu l’opportunité, parce que je réfléchissais déjà à ce moment-là à une croissance externe, et j’ai eu à ce moment-là l’opportunité de racheter une agence Les Menus Services sur Toulon. Donc, depuis 2021, je pilote aussi, je codirige l’agence de Toulon avec mon mari. C’est aussi une histoire de famille, Les Menus Services. On a beaucoup de couples franchisés.
Et pour finir, quels conseils pourriez-vous donner à quelqu’un qui hésiterait à effectuer sa reconversion professionnelle comme vous l’avez fait pour devenir franchisé ?
Je dirais que déjà, dans un premier temps, aller sur un salon de la franchise, c’est pour moi la première base. C’est-à-dire qu’il ne faut vraiment pas hésiter à aller rencontrer les franchiseurs et différents franchiseurs. Parce que moi, si j’en réfère à mon expérience, au départ, quand j’ai souhaité me lancer dans la franchise, ce n’était pas du tout avec Les Menus Services. J’avais une franchise qui était déjà bien avancée dans les échanges et c’est finalement qu’en allant sur le salon que j’ai découvert Les Menus Services et que j’ai découvert que ça me correspondait bien plus à tout niveau que la première franchise sur laquelle je m’étais positionnée. Donc vraiment, ne pas hésiter à aller rencontrer des têtes de réseau. Puis, en plus, chaque tête de réseau a son propre modèle. Et puis, je dirais que c’est aussi une manière de savoir aussi jusqu’à quelle hauteur d’investissement vous on pouvait aller au départ. Et ça, c’est propre à chaque franchise. Je dirais que moi, en tout cas, l’envie d’entreprendre était une évidence. En revanche, venant quand même d’un système où j’étais, on pourrait assimiler ça à des grands groupes, les chambres de commerces, on travaille en réseau, on est dans des services différents. Et donc, je n’avais vraiment pas envie de me lancer dans l’entrepreneuriat solo. Donc, pour moi, l’idée de la franchise, c’est hyper intéressant parce que d’abord, vous partez sur un modèle qui est avéré, qui a été testé, dont un modèle économique en a découlé et vous avez quand même la possibilité de vous appuyer sur justement un réseau avec lequel vous allez avoir toute la dimension com’ que moi, je trouve extrêmement importante, toute la dimension commerciale, la dimension achat. Et quand on est au lancement d’une agence, en tout cas, quelle que soit l’entreprise, clairement, et comme je vous l’ai expliqué, moi, je suis partie seule, donc on est au four et au moulin. Donc, de pouvoir s’appuyer sur un modèle avéré de franchise qui a déjà fait ses preuves. Moi, quand je me suis lancé avec Les Menus Services, ils avaient 20 ans d’existence. Donc, autant vous dire qu’ils ne m’avaient pas attendu. C’était un réseau qui fonctionnait déjà très bien. C’est hyper rassurant, c’est hyper challengeant. Vous pouvez échanger avec vos confrères de France et de Navarre. Ça, c’est vraiment des moments qui, pour moi, sont extrêmement riches, au-delà même de ce que peut m’apporter la tête de réseau.
Lucile Tissot-Lays, je vous remercie beaucoup pour votre témoignage. Je rappelle que vous êtes franchisé Les Menus Services à Marseille Centre et que l’actualité de votre enseigne est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.
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