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      Hubert de Villèle, directeur du réseau Ucar - Interview du 22 septembre 2016

      Interview
      22 septembre 2016

      Notre quête de nouveaux franchisés s’oriente avant tout vers des hommes et des femmes à la fibre entrepreneuriale affichée et affirmée.

      Pouvez-vous rappeler les points-clés du concept Ucar ?
      Le concept Ucar, né en 1999 avec l’ambition forte de démocratiser le marché de la location de véhicules, repose sur trois piliers : la livraison de prix low cost ; la proximité de nos agences avec leurs clients finaux via, notamment, le développement de notre réseau de franchisés ; et la convivialité de nos équipes en agences.

      Des prix low cost, dites-vous, cela signifie-t-il qu’ils sont parmi les plus bas du marché ?
      Nous proposons les prix les plus compétitifs du marché, inférieurs de 20 à 25 % par rapport à ceux de la concurrence : nous pratiquons notamment un tarif journalier à seulement 35 euros. Ce tour de force est rendu possible grâce aux taux d’utilisation élevés de nos véhicules, compris entre 70 % et 80 %, soit entre 21 et 25 jours par mois. J’ajoute que contrairement à la concurrence, nos prix restent inchangés du 1er janvier au 31 décembre.

      Sur le volet « proximité », comment cela se traduit-il sur le terrain ?
      Nos agences sont, en moyenne, implantées à moins de 15 minutes du lieu de travail ou d’habitation de leurs clients. Elles sont traditionnellement absentes des gares et des aéroports où les loyers, plus élevés, ne correspondent pas à notre modèle de développement en low cost. Ainsi, grâce à son réseau de 280 unités, Ucar se révèle bien un partenaire du quotidien de centaines de milliers de ménages. Et pas question d’abandonner cette posture : le marché de proximité est en croissance, si bien qu’il représente désormais 60 % du marché de la location courte durée en France.

      Dernier point-clé du concept Ucar : la convivialité. C’est aussi une manière de vous démarquer de la concurrence ?
      Evitons les comparaisons. Ce qui est certain, en revanche, c’est que le client final, lorsqu’il franchit le seuil d’une agence de location de voitures, est en quête, aussi, d’une expérience humaine. Il veut du lien et c’est notre rôle de le lui offrir. Le client est bien plus qu’un simple numéro. C’est pourquoi lorsque nous recrutons un nouveau franchisé, nous insistons sur la nécessaire valorisation de la convivialité dans ses rapports avec la clientèle.

      Est-ce en vous appuyant sur ces trois piliers qu’Ucar revendique le statut d’acteur de rupture sur le marché de la location de véhicules ?
      C’est un fait. Lorsque nous avons créé notre enseigne, nous étions convaincus d’une chose : posséder sa voiture était la pire manière de consommer l’automobile. Et pour renoncer à cette propriété, trois exigences prévalaient : le bon prix, la disponibilité du véhicule et l’expérience client. Nous travaillons activement à demeurer cet acteur de rupture et le serons davantage encore dans les mois qui viennent.

      S’agissant du développement de votre réseau d’agences, à quel rythme progresse-t-il ?
      Ucar compte aujourd’hui en France 130 agences visibles sous l’enseigne Ucar : 75 % d’entre elles sont exclusives au réseau et 25 % non-exclusives. Avant la fin de cette année, nous enregistrerons 14 ouvertures : 8 exclusives Ucar et 6 en non-exclusif. A plus longue échéance, toutes les régions de France sont dans notre cible.

      Ces deux formats d’agence sont-ils adaptés à des zones de chalandises particulières ?
      Les agences Ucar exclusives, qui réalisent un chiffre d’affaires annuel compris entre 450 000€ et 1 000 000 d’euros, sont destinées aux villes qui comptent au minimum 30 000 habitants. Nous leur recommandons, outre un espace pour l’accueil de 50 à 70 m², un parking de 20 à 25 places. Les non-exclusives, rattachées généralement à un point de vente spécialisé dans la réparation et l’entretien automobile (garages, agents de marque, carrosseries…), sont, eux, présents dans des communes de moins de 30 000 habitants, et génèrent un volume d’affaires annuel compris entre 80 000 et 150 000 euros.

      Vous évoquiez, en début d’entretien, 280 unités installées sur le territoire. Quid des 150 restantes ?
      Elles sont développées en marque blanche au sein de concessions automobiles partenaires. Devant la transformation des modes de consommation de l’automobile, les constructeurs se doivent d’être présents sur le terrain de la location. C’est là que nous intervenons en leur apportant nos outils et notre savoir-faire. Nous agissons, en somme, comme un équipementier de services.

      Début 2016, « une inflexion stratégique » du Groupe était décidée. Pouvez-vous rappeler ses fondements ?
      Premièrement, développer les réseaux en marques blanches et, deuxièmement, accélérer la croissance de notre réseau de franchisés en marque Ucar. Avec, pour ce deuxième point, des exigences nouvelles en matière de profils de recrutement.

      C’est-à-dire ?
      Il y a 17 ans, lorsque qu’Ucar fut créée, prévalait un consensus de valeurs qui fédéraient nos franchisés, autour de notions telles que le travail, la discipline et la loyauté. Depuis, l’univers de la franchise a évolué, avec un tournant marquant au début des années 2010 : nous sommes passés, pour un certain nombre de professionnels, d’un franchisé « entrepreneur » à un franchisé « consommateur », c’est-à-dire à un commerçant qui attend tout de son franchiseur. Or, pour nous, cela n’est pas acceptable : notre quête de nouveaux franchisés s’oriente avant tout vers des hommes et des femmes à la fibre entrepreneuriale affichée et affirmée. En conséquence, nous sommes devenus plus sélectifs, ce qui a mécaniquement ralenti le développement de notre réseau.

      Le covoiturage séduit de plus en plus nos compatriotes : un Français sur quatre déclare y avoir déjà eu recours(1). Cette concurrence vous inquiète-t-elle ?
      Pas du tout ! Il participe de cette évolution des usages que l’on fait d’un véhicule. A l’instar du covoiturage, la location s’inscrit dans la dynamique du partage. Et l’on compte de nombreux adeptes du covoiturage qui passent par une location de voiture. Je m’interroge davantage sur le bien-fondé du développement de la location de véhicules en grande surface de distribution, qui remonte à une dizaine d’années. Ce canal de ventes ignore les exigences et risques de notre métier. Même si, reconnaissons-le, il a contribué à ouvrir notre marché.

      (1)Etude Vinci Autoroutes, septembre 2015

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