Sur ce marché de l’aménagement du foyer, deux mouvements de dépenses des consommateurs ont pu être observés en 2020 : un premier, une fois levé le confinement du printemps, lié à de petits équipements (types mobiliers d’appoint et objets de déco) ; et un second, après le confinement de l’automne, davantage propice aux investissements plus lourds (toitures, cuisines équipées, jardins, etc.) « Durant les mois de confinement passés chez eux, les Français ont eu le temps d’établir un diagnostic précis de leur intérieur, analyse Patrick Prigent, président de la Fédération nationale de l’ameublement et de l’équipement de la maison (Fnaem), dans les colonnes du Journal Market. Ils ont pu voir ce qui n’allait pas. Résultat : nombre d’entre eux ont pris conscience qu’ils ne bénéficiaient pas de tout le confort auquel ils aspiraient. » Et pour les revendeurs du secteur de l’ameublement, la reprise, après le premier confinement, fut particulièrement spectaculaire, avec pour les mois de juin et juillet, des hausses de chiffres d’affaires de respectivement 35,8 % et 14,8 % (données Institut de prospective et d’études de l’ameublement).
Juin 2020 : reprise spectaculaire pour l’équipement du foyer
- Sommaire
- 1. Quels sont les secteurs porteurs en 2021 ?
- 2. 2020 : quels univers les plus résilients face à la crise ?
- 3. Juin 2020 : reprise spectaculaire pour l’équipement du foyer
- 4. L’alimentaire a bien tenu tête
- 5. 2021 : l’année des opportunistes ?
- 6. L’ère des services dématérialisés
- 7. Le retour en grâce du local et des circuits courts
- 8. Le secteurs aux abois en 2020