Arrivés depuis seulement cinq ans dans l’Hexagone, les concepts de jeux d’évasion grandeur nature (escape games) sont en plein essor. Et, comme sur tout créneau émergent, des concepts de franchise y sont en développement.
Les Escape games ou jeux d’évasion sont des salles à l’intérieur desquelles une équipe composée d’amis, de collègues ou de membres d’une même famille est enfermée et doit réussir à s’échapper en résolvant une série d’énigmes. Les scénarios proposés sont déclinables à l’infini : élucider le casse du siècle, résoudre un mystère de chambre close, semer les fantômes d’un manoir hanté, mener à bien une mission spatiale… Les participants ont 60 minutes pour réussir leur mission et se libérer, en faisant appel à leur esprit logique, leur sens de l’observation et leur sang-froid. Ils sont suivis par un animateur et qui peut aider en cas de blocage. Mais la réussite n’est pas garantie : environ 50% des équipes parviennent à déjouer les secrets des énigmes dans le temps imparti.
Les premières salles ont vu le jour en région parisienne en 2013. Selon le site référent escapegame.paris, il existe aujourd’hui environ 500 lieux proposant plus de 1 500 scénarios possibles. Et tous les mois de nouveaux centres ouvrent leurs portes. À ce rythme on risque d’atteindre rapidement une certaine saturation, du moins dans certaines villes de province, ce qui ne pourra qu’impacter la rentabilité. Pour se démarquer et fidéliser la clientèle, la qualité des scénarios proposés est donc primordiale. Ainsi que leur renouvellement. Autre solution : la diversification des activités, en ajoutant un laser game ou un bowling par exemple.
Si le marché reste majoritairement dominé par les indépendants, qui représentent plus de 70 % des acteurs, de nombreux concepts tentent de se développer en réseaux. Ils offrent bien sûr la possibilité de profiter de synergies, en particulier pour développer de nouveaux scénarios, ce qui demande des investissements importants. Mais leur très grand nombre (au total il existe une quarantaine d’enseignes en France), comme leur taille souvent modeste, laissent à penser que des concentrations s’opéreront inévitablement.
Escape Yourself fait la course en tête

Team Break veut accélérer
Lancé il y a quatre ans par Elisa Elbaz et son cousin Pierre-Henri Londner, après un voyage en Hongrie, où ils ont découvert le concept, le réseau Team Break aligne 9 centres en France, dont un dans le quartier d’affaires de Paris-La Défense, qui est, avec ses 1 200 m², la plus grande unité de ce type en France. La chaîne souhaite désormais se développer sous licence de marque. Pour cela elle a recruté récemment un directeur général en la personne d’Hugo Silvéréano, ex-directeur du centre commercial So Ouest de Levallois. Une dizaine de missions différentes, adaptées à tous les publics ont été développées à ce jour. Tous les jeux sont disponibles en français et en anglais.
Get Out ! … comme son nom l’indique

Prizoners en grand format

