Sa nouvelle équipe de direction entend donner un nouvel élan à la marque-enseigne française d’arts de la table.

Degrenne a dévoilé début juin un chiffre d’affaires annuel (exercice clôt au 31 mars) de 85, 7 millions d’euros, en repli de 6,4 %. Son activité industrielle (l’entreprise est aussi spécialiste en emboutissage de métaux) recule de 9,5 % à 34,9 M€. Ses performances dans les arts de la table sont, elles, en baisse de 4,2 % à 50,8 M€, avec une clientèle de professionnels de hôtellerie et de la restauration toujours au rendez-vous, mais des ventes aux particuliers qui perdent 4,3% en France (elles augmentent de 38% à l’international).
Fermeture des magasins non rentables
Afin de réveiller cette « pépite de l’industrie française », les premiers chantiers ont été lancés. Écarté, ainsi, le prénom du fondateur de la marque au fronton des boutiques : Guy Degrenne devient Degrenne Paris, y compris dans l’Hexagone (c’était déjà le cas à l’étranger). Le catalogue, lui, est rationalisé et réorganisé, pour une « meilleure lecture » de l’offre haut de gamme du fabricant. Sa communication visuelle, enfin, sera plus dynamique et valorisante.
Des changements plus profonds sont annoncés pour la rentrée. Degrenne, a précisé Thomas Mulliez à nos confrères des Echos, va notamment stopper la fabrication pour les grandes surfaces. Mais aussi poursuivre la rationalisation de son parc en fermant des magasins non rentables. A la tête d’une quarantaine de boutiques exclusives en France il y a quatre ans, l’enseigne n’en compte plus que 25, dont 5 franchises, aujourd’hui (et 15 outlets, 44 corners dans les grands magasins et 142 partenaires multimarques). A l’export, où il espère encore progresser, Degrenne Paris continuera en revanche sans doute à ouvrir.






