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      Christian Amiard, co-dirigeant et administrateur - Interview du 7 février 2007

      Interview
      7 février 2007

      Notre principal frein au développement réside dans la difficulté à trouver les locaux

      Quel bilan tirez-vous de l’année 2006 en termes d’activité ? Pour quelles raisons votre développement n’a-t-il pas été aussi rapide que prévu ? Pourquoi, selon vous, l’achat-vente ne décolle-t-il pas en France ?
      L’an dernier, nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 30 M€ en France, en très légère augmentation par rapport à l’année précédente (28 M€). Et nous comptons aujourd’hui 34 points de vente, dont 30 dans l’Hexagone. Côté développement, notre principal frein réside dans la difficulté à trouver les bons locaux, à des prix raisonnables. Notre souci n’est pas dans la recherche de partenaires. Nous avons ainsi plusieurs candidats, qui ont signé leur contrat mais qui n’ont pas encore trouvé leur emplacement. De plus, sur le marché du recrutement, même si nous avons notre propre spécificité, nous sommes également confrontés à la concurrence des autres chaînes d’achat-vente.

      N’est-il pas prématuré de lancer un concept comme Cash Converters City sans disposer de pilote ? Quand avez-vous prévu d’en ouvrir un en France ? Comment comptez-vous réussir à vous imposer en centre-ville alors que vous êtes surtout présents aujourd’hui en périphérie ?
      Il est vrai que nous n’avons pas encore de pilote mais cela ne devrait plus tarder. Les trois premières ouvertures de Cash Converters City – qui disposeront de 80 à 120 m² de surface de vente en moyenne – sont prévues dans les prochaines semaines, en Guadeloupe, à Nancy et en région parisienne. C’est un projet sur lequel nous réfléchissons avec Bruno Bee mon associé depuis maintenant deux ans, et qui s’inspire de tests qui ont été validés dans plusieurs pays anglo-saxons. Au Royaume-Uni notamment, près d’une cinquantaine de magasins de ce genre sont aujourd’hui en activité.
      Dans l’Hexagone, le centre-ville n’est pas vraiment une inconnue pour nous. Nous y comptons déjà trois magasins traditionnels, à Lyon, Mulhouse et Boulogne sur Mer. Grâce à cela, nous avons pu ainsi établir des comptes prévisionnels fiables – 400 000 €  de CA la première année – en nous basant sur les chiffres réalisés par ces magasins, pour les familles de produits (bijoux, jeux vidéos, dvd-cd, photo-vidéo…) qui seront développées dans nos futurs magasins Cash Converters City.

      A qui s’adresse ce nouveau concept ? Les franchisés actuels du réseau traditionnel seront-ils prioritaires ? Ne va-t-il pas être difficile de faire coexister deux concepts et donc deux types de partenaires différents au sein d’un même groupe ?
      Plusieurs franchisés déjà en activité sont demandeurs. Et d’autres devraient suivre. Cela doit leur permettre de couvrir leur ville avec deux concepts de magasins très complémentaires, en termes d’offres produits. C’est d’ailleurs la meilleure équation possible pour un franchisé. Sur certaines zones de chalandise supérieures à 50 000 habitants, nous allons étudier minutieusement les candidatures extérieures. Nous espèrons ainsi au total ouvrir 10 points de vente de ce type dès cette année.
      Franchisé Cash Converters ou Cash Converters City, pour nous il n’y a pas de différence. Nous considérons ces deux types de partenaires exactement de la même manière. Le franchisé Cash Converters City participera ainsi aux mêmes réunions que les franchisés « classiques ». Il aura les mêmes droits et obligations et disposera de prestations et d’une assistance en tout point identique.

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