Une trentaine de fédérations professionnelles membres du Conseil du commerce de France, dont la Fédération française de la franchise et la Fédération du commerce coopératif et associé, lance un nouvel appel au soutien de l’Etat.
Cela devient une habitude depuis le début de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 : entre Noël et le jour de l’An, les fédérations de commerçants ont à nouveau pris la plume pour adresser leurs demandes aux gouvernement.
Sous le titre : « Un mois après la réouverture des commerces dits « non essentiels », l’inquiétude demeure », leur dernier communiqué, daté du 28 décembre 2020, est signé par une trentaine de fédération professionnelles membres du Conseil du commerce de France, dont la Fédération française de la franchise (FFF), la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA) et Procos.
Les commerçants peinent à retrouver leur niveau d’activité d’avant confinement

Malgré le respect du protocole sanitaire renforcé (port du masque, règles de distanciation, nouvelle jauge de 8 m² de surface de vente par client), les clients n’ont pas encore suffisamment retrouvé le chemin des commerces, regrettent les signataires, qui constatent tous une chute de la fréquentation dans leurs magasins
Les commerçants demandent l’autorisation d’ouvrir tous les dimanches de janvier
« Nous comptons donc vivement sur l’État pour soutenir les entreprises du secteur, poursuivent les adhérents du Conseil de commerce de France, et pas uniquement les plus petites car plusieurs réseaux d’enseignes sont proche de la cessation définitive d’activité, même si cela n’apparaît pas encore dans les statistiques des tribunaux de commerce sur les défaillances d’entreprises. »
« Pour continuer à accueillir leurs clients dans les meilleures conditions après les fêtes en diluant la fréquentation sur davantage de jours » et pour soutenir leur activité, les commerçants demandent très concrètement au gouvernement « de renouveler la procédure dérogatoire collective prévue en novembre et décembre pour pouvoir ouvrir tous les dimanches de janvier ». Une demande justifiée, selon eux, par la décision de reporter au 20 janvier le démarrage de soldes : suite à ce report, « les autorisations d’ouverture accordées par les maires pour les deux premiers dimanches des soldes ne sont plus valables », soulignent les auteurs.
Selon une information du quotidien Le Figaro, le gouvernement serait favorable à cette mesure : le ministère du Travail aurait même engagé début décembre « les procédures nécessaires » afin d’aboutir à un accord avec les organisations syndicales concernées. Depuis, l’ouverture des commerces les dimanches de janvier a notamment été autorisée, à titre dérogatoire, par les préfets du Finistère et de Charente-Maritime sur leurs départements respectifs, pour les salariés volontaires ayant exprimé leur accord par écrit. Mais aucune autorisation généralisée à l’ensemble du territoire n’a encore été annoncée.
