Lors d’une interview en podcast réalisée par Franchise Magazine, Alexandre Thuillier, responsable développement du réseau France Ecocuisine présente l’enseigne, les objectifs et le déroulement du parcours franchisé.
Présentez l’enseigne, son activité et les grandes étapes de son développement depuis sa création
« ECOCUISINE est une enseigne de cuisine, en effet, comme le nom l’indique, qui a été créée par Olivier François et son papa en 2005. Ils ont créé plusieurs magasins en propre, jusqu’à sept magasins. Et en 2013, le groupe ECOCUISINE s’est ouvert au modèle de la licence de marque pour atteindre aujourd’hui un petit peu plus de 100 magasins en France, avec également un magasin au Portugal et un magasin au Maroc. Nous sommes en développement constant. Nous avons un modèle économique qui réussit très bien et pour lequel nos adhérents gagnent de l’argent également par rapport à leur exploitation.«
Quels sont vos objectifs d’ouvertures pour 2025 ?
« Sur la fin de l’année 2025, nous comptons arriver à environ cinq/six créations. On a un objectif d’atterrissage, je dirais entre 110 et 115 points de vente sur la fin de l’année 2025 et un objectif à 150 points de vente d’ici l’année 2028.«
Dans quelles régions privilégiez vous l’extension du réseau ?
« Aujourd’hui, nous avons un maillage du territoire. D’après une étude, nous avons tout de même un potentiel de magasin relativement large sur le territoire avec 280 à 300 magasins. Beaucoup de zones en France ne sont pas encore occupées. Nous n’avons pas forcément de villes cibles, or, nous ne sommes pas présents sur certaines grandes agglomérations comme Bordeaux, Marseille, ou bien le Nord de la France. Nous nous basons surtout sur nos porteurs de projets et nos zones disponibles«
Pour votre recrutement, quels sont vos critères ?
« Globalement, nous avons des candidats qui viennent du monde de la cuisine. Que ce soit des directeurs de magasins d’autres enseignes, des concepteurs-vendeurs de notre enseigne (ou d’autres enseignes), ou alors des porteurs de projets qui viennent d’une activité tout à fait différente pour un changement de profession. Dans ce cadre, nous avons aussi un centre de formation qui permet d’accompagner ceux qui viennent d’un « autre univers ». Mais, majoritairement, je dirais qu’à 80 / 90%, nos futurs créations sont réalisées avec des adhérents venant du secteur de la cuisine.«
Comment se déroule la formation ?
« Notre force de modèle de licence de marque, c’est qu’on sait tout à fait s’adapter aux qualités qu’auront nos futurs adhérents dans notre réseau. Nous pouvons proposer des formations personnalisées par rapport aux profils, à leur qualité, à leurs points forts et à leur éventuel axe d’amélioration. Nous avons un CFK présent sur la région de Metz, qui accompagne à la fois les porteurs de projets dans leur formation, nos vendeurs futurs et nos vendeurs qui sont déjà présents au sein de notre réseau pour justement essayer d’améliorer leurs compétences.«
Quel type d’emplacement et quelle surface ?
« Aujourd’hui, on est revenu sur des modèles, je dirais, un petit peu plus humains. Nous avons toujours des gros magasins. Maintenant, nous privilégions les formats structurels, avec une superficie de 250 à 400 m2 de surface de vente. On vise tout d’abord des emplacement « numéro un », placés en zones commerciales, de part la visibilité et l’accessibilité permettant d’attirer la clientèle.«
Quels sont les investissement à prévoir ?
« Par notre modèle de licence de marque, moins couteux que la franchise, il y a une redevance sur le chiffre d’affaire de 1.6% et un droit d’entrée de 15 000 euros. Il faut y ajouter l’investissement concret d’un magasin de 250 à 400 m2 donc un apport de 70 000 euros. Puis, un investissement global de 250 000 euros minimum.«
Quel est le délai moyen entre la signature et l’ouverture ?
« C’est très aléatoire, Nous avons pas mal de conditions. Je dirais que la condition la plus longue, celle qu’on maîtrise le moins, c’est justement trouver l’emplacement puisqu’on cible justement des emplacements qui sont les plus qualitatifs possible. À partir de là, c’est vraiment la décision et le fait qu’on trouve le local le plus juste possible qui nous permettra de trouver le projet le plus sympathique et le plus porteur de projet pour qu’on ait un magasin qui soit rentable et efficace. Je dirais dans un délai plutôt cohérent, on va être sur des délais entre 5 mois pour les plus courts pour aller jusqu’à une bonne année.«
Combien de temps faut-il pour amortir l’investissement ?
« Globalement, le ROI (le retour sur investissement), dépend de la taille du magasin, de la volumétrie de chiffre, et est entre 4 et 5 ans, c’est un magasin qui peut tout à fait être sur un retour sur investissement.«
Combien y a t’il de salariés par point de vente, en moyenne ?
« Sur un point de vente classique d’une surface de 400 mètres carrés, on est sur à peu près 3 vendeurs, le porteur de projets et une assistante des ventes.«
Quelle est votre cible de clientèle ?
« Justement, c’est notre force aussi, c’est la force du modèle ECOCUISINE aujourd’hui, c’est que nous, on arrive à proposer des cuisines sur des prix très agressifs et qui sont tout à fait cohérents par rapport à la modalité structurelle de la cuisine. On va proposer des prix à partir de 2 590 € pour une cuisine : meubles et électroménagers. Et on va pouvoir justement, derrière, gapper ce prix sur des montants beaucoup plus importants. On a construit aussi notre modèle sur ce marché-là. Donc, je dirais que notre clientèle principale peut se situer sur des budgets entre 2 500 € et beaucoup plus. On sait faire des cuisines à 15, à 20, à 25, encore une fois, sur des modèles très agréables avec encore une fois cette force du prix par rapport à nos concurrents qui est vraiment notre point fort.«
A PROPOS
- Spécialiste de la conception et de la pose de cuisines depuis 2005
- Fabrication des produits en Allemagne
- Développement de nouveaux concepts
- Des engagements : qualité allemande, devis gratuits, respect de l’environnement, suivi complet et qualification