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      Antoine Porcher, Directeur général du Groupe V and B - Interview du 13 mai 2017

      Au cours des quatre dernières années, V and B a concrétisé une vingtaine d’ouvertures par an.

      Pouvez-vous revenir sur les spécificités de votre enseigne ?

      Au départ, en 1998, Jean-Pierre Derouet et Emmanuel Bouvet, les fondateurs du concept, partageaient un bâtiment en commun au Mans. Le premier exploitait une cave à vins « Centr’Hall vin », et le second une cave et un bar à bières « Le Palais de la Bière ». Ils deviennent amis et peu à peu l’idée de réunir leurs produits dans un même lieu fait son chemin. Les deux magasins fusionnent et se trouvent un nom commun : V and B.

      À partir de 2001, à Château-Gontier (Mayenne), le nouveau concept caviste est opérationnel et va progressivement se développer. Il a vocation à s’implanter sur des zones commerciales de périphérie. On trouve chez V and B un grand espace dédié à la vente et un espace de dégustation de 150 m² environ. Nous avons fait le choix de nous différencier avec une gamme très large de bières (50 % du chiffre d’affaires) mais aussi de vins et de spiritueux. Nous proposons en particulier des bières spéciales, des gammes exclusives.

      L’autre élément important est le bar pour l’after work. Cela permet de profiter pleinement d’un nouveau mode de consommation qui se développe depuis plusieurs années : boire un verre après le travail, entre collègues ou amis. Nous avons ainsi une communauté forte de clients, qui se sentent bien chez nous. Une unité développe en moyenne un chiffre d’affaires de 750 000 euros par an.

      Quelle est la taille de votre réseau aujourd’hui ?

      Nous avons à l’heure actuelle 146 points de vente, un quart d’entre eux sont des magasins intégrés, les autres en franchise. Et nous allons finir l’année 2017 à 162 unités. La 150ème unité devrait être implantée à Toulouse au sein d’un centre commercial de centre-ville. Ce sera un test, en succursale, dans la mesure où jusqu’à présent nous nous implantons exclusivement en périphérie d’agglomération. Si le test est concluant cela devrait nous ouvrir de nouveaux horizons.
      Nous allons poursuivre notre expansion sur un rythme de vingt à vingt-cinq ouvertures par an. Nous pouvons estimer avoir un potentiel de 200 unités dans l’Hexagone d’ici 3 ans, à l’horizon 2020. Nous avons aussi ouvert une unité à la Réunion en 2016. Mais c’est évidemment plus compliqué pour les livraisons.

      Nous allons également faire un test à l’export, en Suisse. Au-delà on pourrait s’intéresser à l’Espagne ou à l’Italie. Mais pour l’instant il s’agit plus de saisir les opportunités que d’un véritable plan de développement. Car la priorité demeure l’Hexagone, où nous avons encore du potentiel.

      Quelles sont vos moyens pour accompagner ce développement ?

      Nous avons un catalogue de 3 500 références. Nous renforçons nos moyens logistiques. Nous disposons déjà d’une centrale d’achat de 12 000 m² à Château-Gontier. Nous allons construire 6 000 m² supplémentaires.

      Par ailleurs, nous voulons aussi être présents en amont, à la production. Il y a un an nous avons ainsi acheté 10 hectares de vignes dans le Bordelais (Fronsac Château La Vieille Croix). Nous allons continuer à le faire en acquérant 4 hectares de Saint-Emilion grand cru. Et nous allons également créer, début 2018, une micro-brasserie à Château-Gontier. Cela permettra de renforcer notre offre de bières spéciales.

      Quant à nos franchisés, ils sont de plus en plus associés à la vie du réseau, au travers de conventions et de commissions. Ils participent à la définition de la stratégie, au choix de nouveaux produits, de la communication etc.

      Quels profils de partenaires et quels types d’emplacements ciblez-vous ?

      V and B est une enseigne de périphérie, même si nous ne nous interdisons pas quelques incursions en centre-ville. Nous visons les zones  de chalandise de plus de 30 000 habitants. Nous  recherchons des candidats commerçants, impliqués dans leurs points de vente et soucieux de la qualité de service au client. L’apport personnel nécessaire est compris entre 70 000 et 90 000 euros.

      Nos partenaires sont plutôt jeunes et ne demandent qu’à s’investir : 30 % d’entre eux ont plusieurs points de vente. Et beaucoup d’autres veulent aussi devenir multi-franchisés. C’est une formidable réserve de croissance pour l’enseigne. Mais nous sommes très exigeants avec les porteurs de projets, en particulier en ce qui concerne le respect des process. Ils doivent passer une batterie de tests, même s’ils veulent ouvrir un second magasin.

      70 000 €
      Apport personnel
      20 000 €
      Droit d'entrée
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