« Seule franchise de poissonnerie-traiteur en France », La Marinière compte déjà six adresses sous cette forme, plus une en propre à Toulouse. L’enseigne prévoit de déployer son concept sur tout le territoire.

Développée en franchise depuis 2017, avec l’ouverture d’une première poissonnerie sous cette forme à Cugnaux, près de Toulouse, l’enseigne compte actuellement sept adresses : une en propre au marché couvert Victor Hugo à Toulouse, et six en franchise : cinq en Haute-Garonne (à Lacroix-Falgarde, Beauzelle, Castanet-Tolosan, Saint-Orens-de-Gameville et Fronton) et une dans le Maine-et-Loire, à Cholet.
Créée en 2006, l’enseigne La Marinière compte sept poissonneries, dont six en franchise
Souhaitant développer un « réseau de poissonneries à taille humaine, porté par des valeurs familiales », les fondateurs de La Marinière misent sur la franchise pour déployer leur concept, au rythme de cinq ouvertures par an dans un premier temps. La tête de réseau a en effet pour ambition de « réinstaller les poissonneries dans tout le territoire français, afin qu’elles soient aussi nombreuses et accessibles que les boucheries ». L’emplacement idéal pour implanter un point de vente est ainsi un carrefour commerçant dans un quartier résidentiel réunissant une boulangerie, un maraîcher, une fromagerie, une boucherie etc.
De prochaines inaugurations de poissonneries en franchise sont ainsi programmées en juin 2023 à Bruguières en Haute-Garonne et Mougins dans les Alpes-Maritimes, en juillet 2023 à Auterive (Haute-Garonne), au premier trimestre 2024 à Chateaubriand (Loire-Atlantique), ainsi qu’à Balma, dans l’agglomération toulousaine. L’enseigne cible tous types de communes à partir de 15 000 habitants, et aimerait idéalement s’installer dans quelques grandes villes, afin d’accélérer la notoriété du réseau. Même si les loyers y sont plus élevés : « Une boutique La Marinière peut réaliser 1,2 à 1,3 M€ de chiffre d’affaires, donc elle peut supporter 2 500 à 3 000 € de loyer mensuel si l’emplacement le justifie », précise Nicolas Charpentier, en charge du développement. Sachant que l’enveloppe globale à prévoir pour ouvrir une poissonnerie à l’enseigne représente environ 270 000 € (recherche et acquisition d’un pas de porte, agencement, droit d’entrée, formation, matériel etc.).
En franchise depuis 2017, La Marinière veut ouvrir des poissonneries sur tout le territoire

Toutefois, La Marinière souhaite recruter en priorité des salariés de la grande distribution qui ont envie de se mettre à leur compte : « Le réseau recherche des passionnés, afin de leur apprendre ce qu’ils ne savent pas encore faire : gérer une boutique, un stock, du personnel… Et surtout, minimiser les pertes pour optimiser leurs marges », souligne Nicolas Charpentier. La chaîne dispense à ses futurs franchisés une formation initiale de cinq à six semaines.

