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      Bernard Houtin, Directeur de la franchise Dal’Alu - Interview du 20 mai 2025

      Notre objectif n’est pas de croître à tout prix : nous visons avant tout une croissance maîtrisée, avec une véritable sélection de nos futurs franchisés.

      Bernard Houtin, Directeur de l'enseigne Dal’AluOù en est le développement en franchise du réseau Dal’Alu ?

      La marque Dal’Alu, créée il y a 43 ans, est représentée sur l’ensemble de l’Hexagone par 125 franchisés ; 150 en ajoutant nos partenaires implantés dans les Dom-Tom, plus quelques-uns en Allemagne. La réussite de cette marque repose sur ses fondamentaux, à commencer par le fameux camion-atelier, qui permet de proposer notre produit historique : la fabrication de gouttières en continu sur le chantier. En fait, Dal’Alu fait de la RSE depuis 43 ans, puisque grâce à cette méthode, nous limitons les chutes et donc notre impact sur l’environnement.

      On compte aujourd’hui environ 450 camions-ateliers équipés de profileuses sur le terrain, qui fabriquent non seulement des gouttières, mais aussi des couvertines, qui viennent coiffer le dessus d’une tête de mur. Car nous avons su évoluer avec l’architecture : les toits plats sont apparus il y environ 15 ans, et cela fait plus de 12 ans que nous exploitons ce marché, en plus de celui des gouttières.

      Quels sont selon vous les atouts de votre enseigne sur le marché de l’habitat ?

      Aujourd’hui, la notoriété de Dal’Alu dans le BtoB n’est plus à faire : nous sommes devenus le référent, pour ainsi dire « le Velux de la gouttière ». En 2025, notre offre est une offre de solutions ; non plus seulement pour la gouttière, mais aussi pour les avancées de toit. Nous intervenons en effet sur toute votre avancée de toit en aluminium bas carbone : la gouttière, mais aussi la sous-face, qu’on retrouve majoritairement en PVC. Nous la proposons en aluminium, ce qui permet d’être en parfaite harmonie avec l’environnement de l’habitat, puisqu’on vise une première cible dans l’univers de l’habitat, tant en neuf qu’en rénovation.

      Produits de la franchise Dal'AluActuellement, dans le neuf, les constructeurs souffrent. En tant qu’industriel, la position de  Dal’Alu par rapport à cette corporation, c’est de leur dire : qu’est-ce qu’on peut vous apporter ? Notre marque est aussi positionnée sur le marché de la maison individuelle en rénovation, avec une offre sur l’enveloppe de l’habitat puisqu’aujourd’hui, nous proposons des solutions de façades aluminium, de toitures aluminium et de couvertines. Mais aussi sur l’outdoor, puisque nous intervenons également sur la coiffe des murs de clôture maçonnés, en parfaite harmonie avec la couleur du portail, qui est lui-même en aluminium.

      Notre deuxième cible concerne le marché de l’habitat collectif et tertiaire, pour lequel nous proposons des gouttières spécifiques d’un plus grand volume, et des tuyaux de descente en aluminium dimensionnés par rapport aux besoins. Enfin, notre troisième cible concerne le marché du bâtiment industriel et agricole et, plus précisément, celui des ombrières photovoltaïques, pour lequel nous avons développé une gouttière spécifique, qui a une capacité à recueillir des surfaces de toitures adaptées et extrêmement conséquentes. A travers ces différentes solutions, la marque Dal’Alu adopte plutôt un positionnement premium : ce qui nous caractérise, c’est la différenciation.

      Quels sont vos objectifs de développement en franchise ?

      Aujourd’hui, on arrive à un point d’équilibre puisque nous travaillons dans l’univers du bâtiment, avec une part de marché du neuf qui était assez conséquente. En raison de la conjoncture, cette part de marché a été divisée par deux, ce qui a représenté une vingtaine de pourcent de recul en termes d’activité. Cela a pu mettre en difficulté certaines entreprises : nous en avons créé, mais d’autres ont malheureusement arrêté, ou n’ont pas été reprises.

      Donc nous sommes aujourd’hui sur une croissance plutôt neutre, mais nous recrutons encore entre 5 et 7 nouveaux franchisés chaque année, en création ou en reprise. Les créations permettent de maintenir un équilibre et les reprises permettent d’éviter l’érosion, mais ne génèrent pas de croissance.

      Quelles sont les régions que vous ciblez en priorité pour y implanter des agences Dal’Alu en franchise ?

      La Bretagne reste une région très active, où notre enseigne a encore des perspectives de développement. En région parisienne, nous sommes actuellement sous-représentés au regard du potentiel d’activité. Nous ciblons également quelques implantations sur l’Arc méditerranéen, notamment dans le département des Bouches-du-Rhône, où nous avons besoin d’un représentant.

      Pour implanter une franchise Dal’Alu, il faut un territoire d’au moins 100 000 habitants, avec un potentiel minimum en nombre d’habitats individuels.

      Quel profil de franchisés recherchez-vous en priorité ?

      Véhicules aux couleurs de l'enseigne Dal'AluNotre objectif n’est pas de croître à tout prix : nous visons avant tout une croissance maîtrisée, avec une véritable sélection de nos futurs partenaires. Notre stratégie repose sur la recherche de profils commerçants et gestionnaires, car le métier de franchisé Dal’Alu est d’aller vendre, promouvoir et accompagner le client final, aussi bien en BtoB qu’en en BtoC. Nous formons nos franchisés sur toute la partie technique et communication, à travers notre centre de formation en interne : l’Alu Campus. C’est là que nous transmettons tout notre savoir-faire en termes d’exploitation technique et de communication, nécessaire pour aller chercher des parts de marché.

      Notre processus de recrutement, très exigeant, consiste à aller à la source du tissu entrepreneurial régional pour identifier et recruter les bons profils. Pour la création ou la reprise d’entreprise mais aussi, et surtout, pour l’extension d’activités déjà existantes. Pour cela, nous utilisons plusieurs sources comme les Chambres des métiers et les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI). Dans le contexte actuel, avec des activités un petit peu plus tendues, nous effectuons aussi un suivi des enseignes en difficultés, susceptibles de licencier des profils de cadres qui ont plutôt une appétence pour le commercial et la gestion. Pour identifier ces différents profils, nous employons une personne dédiée.

      Une de mes sources de recrutement, c’est également le réseau existant parce que, quand vous êtes franchiseur, vous devez vous appuyer sur vos franchisés : ce sont eux qui connaissent le mieux le tissu local, et c’est souvent un gage de réussite.

      En revanche, nous ne recrutons pas forcément de couvreurs, parce qu’il est difficile pour un couvreur qui exploite la marque Dal’Alu de proposer de la gouttière à ses confrères. Dans tous les cas, quand il s’agit d’un professionnel du bâtiment déjà en place, j’exige qu’il crée une nouvelle entité juridique, afin de ne pas mélanger son activité d’origine et son activité sous enseigne Dal’Alu. Il peut s’agir par exemple de professionnels de la menuiserie, de l’étanchéité, de la charpente, ou encore de la plomberie, qui ont de l’appétence pour notre concept et un réseau déjà existant pour promouvoir notre gamme de produits et de solutions.

      Quel est l’investissement à prévoir pour devenir franchisé Dal’Alu ?

      En fonction des projets, l’enveloppe globale à prévoir est comprise entre 150 et 180 000 € hors investissement immobilier, car on est plutôt dans un schéma d’ordre locatif. Ces montants comprennent aussi bien le véhicule-atelier que la partie outils techniques (sur une base de deux profileuses), le petit matériel, le plan de communication en année 1 (environ 20 000 €), le stock de départ et, bien sûr, le point névralgique de toute création d’entreprise, à savoir le besoin en fonds de roulement.

      Nous avons fait évoluer le montant d’apport personnel recommandé : aujourd’hui, ce dernier ne peut pas être inférieur à 60 000 €. De même, compte tenu de toutes les évolutions de la marque Dal’Alu, aujourd’hui, le démarrage seul n’est plus envisagé : avec le niveau d’investissement que je viens d’indiquer, ça n’aurait pas de sens. Donc aujourd’hui, notre franchisé est un chef d’entreprise qui va faire du commerce et structurer son agence avec une équipe de deux techniciens.

      En ce qui concerne les locaux, il faut prévoir au démarrage un bâtiment de stockage de 200 m² pour le matériel et la matière première : l’aluminium en rouleaux. Si ce local est situé dans une zone non-commerçante, nous sommes à la recherche d’une une vitrine et d’un bureau administratif dans une zone de passage active, car nous sommes dans la création, dans la décoration, donc le consommateur a besoin de voir, de toucher, de se projeter. Si le bâtiment de stockage est implanté dans une zone artisanale passante, avec de l’activité, nous exigeons quoiqu’il arrive un espace showroom à partir de 20 m².

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