Sur plus de 250 Columbus Café en France, notre parc ne comptait jusqu’ici que trois adresses en centre-ville à Paris.
Columbus Café a ouvert début avril un nouveau coffee-shop parisien boulevard de Sébastopol, dans le 1er arrondissement : pouvez-vous nous en dire plus ?
Columbus Café a ouvert début avril un nouveau coffee-shop parisien boulevard de Sébastopol, dans le 1er arrondissement : pouvez-vous nous en dire plus ?Le Columbus Café Paris-Sébastopol a ouvert ses portes le 9 avril dernier au 9 boulevard de de Sébastopol, dans le 1er arrondissement, à l’emplacement d’un magasin qui portait l’enseigne Eram jusque début 2025. C’est très bel emplacement au centre-ville de Paris, avec à la fois une clientèle shopping, mais aussi une vie de quartier, et du passage en semaine comme le week-end. C’est un beau flagship pour l’enseigne, sur 280 m² tout compris (contre 120 m² en moyenne dans le réseau), avec un accueil clients sur deux étages et un peu plus de 80 places assises. Il est géré en franchise par la société Welcome, une filiale du groupe Eram, qui exploitait le point de vente à l’enseigne Eram depuis dix ans, ainsi qu’une d’une dizaine de Columbus Café dans toute la France.
Ouvert 7 jours sur 7 de 7h30 à 21h, il enregistre de bons résultats depuis son inauguration, avec une clientèle parisienne : habitants du quartier, salariés, étudiants… Mais aussi deux tiers de clientèle étrangère, qui est déjà éduquée au concept du coffee-shop.
Quelles sont les principales caractéristiques de ce nouveau point de vente parisien ?
Le Columbus Café Paris-Sébastopol adopte le concept déployé partout en France depuis 2021-2022, mais qui est nouveau à Paris, avec une nouvelle charte et des couleurs plus claires. Il propose une carte de carte boissons chaudes et froides (jus de fruits, smoothies et milkshakes), et de plats salés et sucrés, le matin et l’après-midi. Mais aussi une offre de boissons glacées à base d’eaux aromatisées, plates ou pétillantes, et des cafés froids comme le « Cold Brew Latte » ou encore le « Nitro Cold Brew », servi à la tireuse.
Ce nouveau concept est déjà en place dans la moitié du réseau : il est adopté par toutes les nouvelles unités ouvertes depuis 2022, les magasins en rénovation, et à l’occasion des renouvellements de contrat de franchise. En termes d’offre, la moitié du parc en propre propose déjà des eaux aromatisées.
Un nouvelle offre « boutique » est également en train de se mettre en place : nous y vendons des capsules, du café en grains, ou encore des produits prêts à pâtisser. Cette boutique propose deux gammes d’articles : des produits à consommer chez soi ou au bureau, comme des boissons prêtes à boire ; et des objets (mugs, thermos, porte-clés, bobs de plage, chaussettes, bonnets, sacs de plage, gourdes…), avec des collections renouvelées deux à trois fois par an.
Le Columbus Café Paris-Sébastopol sera aussi un laboratoire pour tester différentes innovations, comme par exemple notre gamme de boissons froides ou le « Nitro Cold Brew » qui avait auparavant été testé à Nîmes et Montpellier : ce nouveau flagship fera partie du panel de points de vente « laboratoires ».
Quelles sont vos ambitions pour l’enseigne dans la capitale ?
Sur plus de 250 Columbus Café en France, notre parc ne comptait jusqu’ici que trois adresses en centre-ville à Paris : rue Soufflot, boulevard Diderot et rue de Bercy. Et au total une vingtaine en Ile-de-France, dont cinq implantations dans les transports : gare Montparnasse, gare de Lyon, gare de Lyon-météor, métro La Défense-Gare RER et gare du Nord-quai RER.
A ce jour, l’enseigne n’est donc pas très présente à Paris : avec le Columbus Café Paris-Sébastopol, nous voulons montrer aux Parisiens à quoi ressemble aujourd’hui le concept.
Au moment de sa création en 1994, l’enseigne a d’abord ouvert des établissements à Paris intra-muros et à Lille, mais depuis son lancement en franchise en 2007, elle s’est développée plus efficacement en province, où la concurrence était à l’époque moins importante. Il était donc moins risqué et moins cher de déployer le réseau en régions, quitte à être moins visible en Île-de-France. Aujourd’hui, Columbus Café est leader du marché français des coffee-shops en nombre de magasins et en chiffre d’affaires : nous sommes de devenus incontournable sur ce marché, qui est en plein boom. D’ici l’été 2025, nous prévoyons une quinzaine d’ouvertures en France, dont deux autres en région parisienne : en centre-ville à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, et dans la station de métro Châtelet.
Quelles sont vos objectifs de développement pour 2025 et à terme ?
Nous prévoyons une trentaine d’ouvertures sur l’année 2025, ainsi nous passerons le cap des 260 points de vente cet été. Notre objectif est à cinq ans est d’atteindre 500 adresses. Sur plus de 250 points de vente à ce jour, 90 % sont exploités en franchise : soit par des franchisés indépendants, soit par des franchisés grands comptes comme SSP dans les stations de métro, ou Areas sur les aires d’autoroute.
L’enseigne appartient au groupe Wagram Food Service, qui développe également Copper Branch depuis 2020 et Krispy Kreme France depuis 2024. Nous prévoyons prochainement de proposer à nos franchisés d’autres marques, avec les mêmes valeurs de gourmandise et d’accessibilité.
Comment prévoyez-vous d’atteindre ces objectifs ?
Notre stratégie consiste à accompagner chaque franchisé en vue d’ouvrir trois points de vente à l’enseigne Columbus Café : un en centre-ville, un en centre commercial et un en « shop-in-shop ». Ce développement multisite permet au franchisé de créer son réseau local ou régional, de réussir son aventure d’entrepreneur et de répartir ses charges. Aujourd’hui, sur 118 franchisés indépendants, la moitié a plus d’un point de vente.
Nous accueillons souvent des entrepreneurs qui sont déjà franchisés d’enseignes complémentaires dans la restauration et la restauration rapide, mais aussi les services ou encore le textile. Pour ces pluri-franchisés, Columbus Café représente une activité complémentaire, ce qui nous permet de nous appuyer sur leur expérience dans un univers proche.
Actuellement, on compte une trentaine de Columbus Café en « shop-in-shop », implantés au sein de magasins Fnac, Leroy-Merlin, Castorama ou Décathlon, auxquels il manquait un service pour que le client puisse se reposer et consommer, et qui voulaient se diversifier vis-à-vis de leurs concurrents. Pour chaque projet, nous établissons un cahier des charges avec les enseignes concernées et avec nos franchisés, afin de bâtir un modèle économique viable.
Quels types d’emplacements ciblez-vous en priorité ?
Actuellement, le réseau compte un tiers d’implantations en centre-ville, un tiers en centre commercial et un tiers zones de flux (souvent avec des grands comptes mais aussi avec des franchisés indépendants, comme par exemple à la gare de Nîmes).
Nous visons un développement toute France, dans des agglomérations de 40 000 habitants minimum. Mais nous ouvrons aussi dans des villes plus petites, comme à Périgueux en 2024 et Bergerac en 2025, qui sont tout de même dynamiques car elles attirent les habitants des communes alentour.
La stratégie de Columbus Café est de rester accessible, surtout en régions, tout en proposant un modèle économique rentable : un positionnement prix élevé serait un frein pour notre développement.