Caves à vin, épiceries fines, pâtisseries ou boutiques de chocolats, mais aussi supermarchés : le commerce alimentaire de proximité est très divers et attire de nombreux candidats à la franchise. Mais chaque concept se déploie sur des formats différents.
Rejoindre un réseau du commerce alimentaire de proximité, c’est se positionner sur un marché porteur, et bénéficier du savoir-faire développé par une enseigne. Les achats alimentaires ne relèvent pas d’un effet de mode. Il s’agit souvent d’achats du quotidien, un besoin auquel répondent les grandes surfaces, de la supérette à l’hypermarché, mais aussi d’achats-plaisir, un créneau sur lequel surfent des commerces plus spécialisés, de l’épicerie fine aux caves à vin, ce qui les conduit souvent à se regrouper près d’un marché alimentaire, dans les rues alimentaires des villes, ou dans les galeries marchandes des centres commerciaux régionaux.
Comme dans toute activité commerciale, l’emplacement reste une condition essentielle de la réussite. Selon la clientèle ciblée par l’enseigne et son modèle économique, ses priorités d’implantation peuvent bien sûr être différentes : grandes agglomérations ou petites villes, cœur de ville ou périphérie. Dans tous les cas, il est indispensable de réaliser une étude de marché, qui permet de valider la faisabilité du projet. Elle repose sur plusieurs éléments : l’attractivité du quartier, son accessibilité, la réalité du pouvoir d’achat sur la zone de chalandise, le flux piétonnier passant devant la boutique, l’état de la concurrence sur le secteur visé, etc.
Cavistes : des points de vente de 60 à 160 m²



Épicerie fine : de 40 à 200 m²


Chocolaterie-pâtisserie : du kiosque à la boutique de 100 m²
Seul réseau de pâtisserie réellement développé en franchise, La Romainville s’implante dans des zones de chalandise de 50 à 100 000 habitants, sur des surfaces allant de 50 à 100 m², ce qui lui permet de proposer son catalogue d’une centaine de recettes fabriquées dans son laboratoire central de Clichy-sous-Bois. Présente essentiellement en région parisienne et à Lyon, en centre-ville, centre commercial ou zone d’activités, l’enseigne vise également le nord de la France.
De leur côté, les nombreuses enseignes chocolatières présentes sur le marché sont capables de s’implanter sur un simple kiosque ou dans une petite boutique de 30 mètres carrés, avec une réserve de 10 mètres carrés, et une vitrine de 3 mètres linéaires. Les concepts haut-de-gamme privilégient toutefois des espaces de vente plus importants.
Supérettes et supermarchés : une grande diversité de tailles
L’évolution générale du comportement des consommateurs, avec des ménages cherchant à réduire la durée passée dans les magasins alimentaires, comme l’allongement de l’espérance de vie de la population française et l’augmentation du nombre de seniors, sont des facteurs qui ont contribué à donner, depuis plusieurs années un second souffle aux supérettes et supermarchés de proximité. Bénéficiant de l’assouplissement des conditions d’implantation en ville, tous les groupes de la grande distribution ont pris le virage et multiplient les petites et moyennes surfaces de centre-ville. Quant au nombre d’hypermarchés, il est toujours en augmentation, mais leur croissance est plus modeste que par le passé.






