Caves à vin, épiceries fines, pâtisseries ou boutiques de chocolats, mais aussi supermarchés : le commerce alimentaire de proximité est très divers et attire de nombreux candidats à la franchise. Découvrez les critères de sélection des enseignes qui recrutent : profil, investissement et apport.
Lorsqu’on veut rejoindre un réseau du commerce alimentaire de proximité, les montants d’investissement initial à prévoir sont assez variables d’un créneau à l’autre : de 95 000 euros au minimum dans le vin à près de 400 000 euros dans certaines enseignes de chocolat ou dans la grande distribution, qui propose elle-même une gamme très large de formats, de la supérette de quartier au supermarché. Ce qui peut donc nécessiter des fonds importants à mettre en œuvre, pour l’aménagement d’une surface importante, mais aussi pour le stock nécessaire. Rejoindre un réseau dédié à l’épicerie fine est un peu plus abordable, et représente un investissement qui, pour certains concepts, peut tendre vers les 200 000 euros.
Quant au montant de l’apport personnel, indispensable pour pouvoir obtenir un emprunt bancaire, il varie évidemment en fonction de l’investissement global mais se situe la plupart du temps autour des 30 % de cette somme, un niveau qui est considéré par les établissements bancaires comme le minimum pour garantir la sécurité de l’investissement. Ils s’établissent à 30 000 euros au minimum dans le vin à plus de 100 000 euros (hors local) dans la grande distribution.
Cavistes : un apport personnel allant de 30 000 à 50 000 euros
Pour rejoindre la chaîne Cavavin, il faut disposer d’un apport personnel de l’ordre de 30 000 euros. Un montant qui inclue un droit d’entrée de 16 500 euros. Au-delà, l’investissement global nécessaire est compris entre 70 000 et 95 000 euros, ce qui inclut les éléments de décoration du magasin, le stock de départ mais également la formation et la communication de la période d’ouverture. Après l’ouverture il faut prévoir une redevance mensuelle de 2,5 % du chiffre d’affaires HT.


Épicerie fine : un apport compris entre 40 000 et 100 000 euros


Pâtisserie-chocolaterie : à partir de 50 000 euros d’apport personnel

De leur côté les boutiques de chocolats (qui s’expriment en général sur des 35 à 60 m²) nécessitent des apports personnels du même ordre, 50 000 euros chez De Neuville, 75 000 au minimum chez Jeff de Bruges, ou encore 60 000 euros pour le concept, surtout implanté en périphérie d’agglomération, Réauté Chocolat. Quant aux investissements globaux ils évoluent dans une fourchette assez large, comprise entre 125 00 et 400 000 euros. Pour cette activité basée sur l’achat-plaisir, les profils recherchés en priorité sont des personnes proches de leur clientèle.
Supérettes et supermarchés : un minimum de 100 000 euros en fonds propres

Dans les autres groupes de la grande distribution, que ce soit Casino, qui développe des enseignes de tailles aussi différentes que Vival, Sherpa ou Spar, mais aussi Auchan, Carrefour ou encore Codifrance (enseignes Coccinelle et Coccimarket), les sommes nécessaires sont, assez logiquement, du même ordre de grandeur, et les profils recherchés assez semblables.




