Afin de recréer du flux dans ses 120 restaurants (dont 80 % en franchise), l’enseigne spécialiste de la viande La Boucherie a lancé nouvelle offre plus accessible et plus rapide, qui sera renouvelée tous les deux mois.
Depuis 1974, l’enseigne de restauration à table La Boucherie se positionne comme une spécialiste de la viande. Développée en franchise depuis 1997, la chaîne compte aujourd’hui 120 restaurants en France, dont 80 % sont exploités par des chefs d’entreprise franchisés. En 2024, ses établissements ont servi cinq millions de repas, pour un ticket moyen de 28,52 € TTC. Toutefois, dans l’interview qu’il nous avait accordée en début d’année, Alexandre Baudaire, Directeur Général du Groupe Baudaire (maison-mère de l’enseigne), le reconnaissait volontiers : « Depuis la crise Covid, nous sommes toujours dans un contexte qui a fortement rebattu les cartes et modifié beaucoup d’habitudes de consommation ».
C’est précisément pour s’adapter à cette nouvelle donne que La Boucherie a lancé le 22 octobre dernier une nouvelle offre : « La Boucherie fait son bouillon ». Une initiative destinée à « recréer du flux dans ses restaurants et répondre aux attentes d’une clientèle en quête de convivialité, de gourmandise et d’efficacité dans un budget maitrisé », souligne la tête de réseau dans un communiqué. Conçue « pour répondre à deux exigences majeures des clients : le prix et le temps », cette offre, qui vise à satisfaire « une attente de rapidité en semaine, particulièrement forte chez la clientèle professionnelle », repose sur des recettes « conçues pour être simples et opérationnelles », afin de garantir « un service fluide, sans concession sur la qualité ».
L’enseigne La Boucherie lance une nouvelle offre pour recréer du flux dans ses restaurants
« La restauration traditionnelle connaît de grands défis et doit se réinventer pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs », explique l’enseigne, qui a mis au point sa nouvelle offre afin de prouver « sa capacité à écouter le marché et à s’adapter avec agilité, pour continuer à séduire et fidéliser sur un marché en tension ». À son lancement, l’offre « Bouillon » s’appuyait sur une carte composée de trois entrées à partir de 2,65 € (œufs mayonnaise, rillettes du Mans et poireaux vinaigrette), quatre plats à partir de 9,90 € (poutine Québécoise, gratin de macaronis aux épinards, saucisse de Toulouse et purée…) et trois desserts à partir de 2,90 € (fromage blanc coulis fruits rouges, petite poire Belle-Hélène, gâteau pommes-amandes). Elle sera renouvelée tous les deux mois.
« Avec La Boucherie fait son bouillon, nous souhaitons répondre concrètement aux nouvelles attentes de nos clients : manger vite, bien et à prix maîtrisé, résume Alexandre Baudaire. C’est une offre pragmatique et conviviale, fidèle à notre ADN de spécialiste de la viande, mais aussi à notre mission : être une table accessible où chacun peut trouver son bonheur ». Si cette nouvelle offre ne se substitue pas à la gamme de viandes qui a fait la réputation de l’enseigne, elle lui permet de revenir à ses origines. En effet, la chaîne « a toujours proposé ce type de recettes simples, conviviales et accessibles, présentes dès ses premières cartes dans les années 1990 (à l’époque en francs !), explique-t-elle. Plus qu’une tendance revenue aujourd’hui sur le devant de la scène de la restauration, le bouillon fait partie de l’ADN de La Boucherie depuis ses débuts ».
La Boucherie compte 120 restaurants en France dont 80 % sont exploités par des franchisés

Ciblant des agglomérations à partir de 20 000 habitants, La Boucherie implante de préférence ses restaurants en périphérie de ville, au cœur des zones commerciales et tertiaires. L’enseigne, qui prévoit de consolider son réseau afin de regrouper 150 établissements à terme, recherche des candidats n’ayant pas forcément d’expérience dans la restauration, mais « motivés par l’envie d’entreprendre, avec une appétence pour le commerce, la gestion d’équipe et la relation client ». Pour ouvrir un restaurant La Boucherie, il faut disposer d’un apport personnel minimum de 150 000 € et être capable d’animer une équipe de 15 à 25 collaborateurs.
		

